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Full text of "BdE 19 Piankoff, Alexandre - La création du disque solaire (1953)"

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ALEXANDRE PIANKOFF : LA CRÉATION DU DISQUE SOLAIRE 


7391,1 

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INSTITUT FRANÇAIS D’ARCHÉOLOGIE ORIENTALE. BIBLIOTHÈQUE D’ÉTUDE, T. XIX 

PUBLICATIONS SOUS LA DIRECTION DE CH. KUENTZ 


LA CRÉATION 

Dü 

DISQUE SOLAIRE 

PAR 

ALEXANDRE PIANKOFF 



LE CAIRE 

IMPRIMERIE DE L’INSTITUT FRANÇAIS D’ARCHÉOLOGIE ORIENTALE 

MCMLIII 


Tous droits de reproduction réservés 



LA CRÉATION 

DU 

DISQUE SOLAIRE 





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INSTITUT FRANÇAIS D’ARCHÉOLOGIE ORIENTALE. BIBLIOTHÈQUE D’ÉTUDE, T. XIX 

PUBLICATIONS SOUS LA DIRECTION DE CH. KUENTZ 


LA CRÉATION 

DU 

DISQUE SOLAIRE 

PAR 

ALEXANDRE PIANKOFF 



LE CAIRE 

IMPRIMERIE DE L’INSTITUT FRANÇAIS D’ARCHÉOLOGIE ORIENTALE 


MCMLIII 


Tous droits de reproduction réservés 

N°l»<)S<L 







. . . aut quia conuemunt ignés , et semina multa 

conjluere ardoris consuerunt tempore certo , 

quœ faciunt sohs noua semper lumina gigni : 

quod genus Idœis fama est e montibus altis 

dispersos ignis orienti lumine cerni, 

inde coire globum quasi in unum et conjicere orbem . 

De rerum natura, V, 6 60-66 5 . 


S16 zroLTrjp ytèv 'gïolvtcov 0 3 *eos, Sr)[iiovpybs Sè b 
b Sè xicTfios opyavovryjs Stipiovpyicts . . . 

Hermès Trismègiste, AOTOZ IC. 




PRÉFACE 


Les représentations et les textes que je publie dans le présent 
ouvrage ont été copiés par Champollion et Lefébure. Je les ai collationnés 
d’après les photographies et, ensuite, revus sur place pendant mon 
séjour à Deir el Médinah durant les années 19/12 à 1965. Ces textes 
sont fort instructifs, ne serait-ce que pour montrer à quel point les 
écrits religieux, en général, étaient mal compris par les copistes 
égyptiens et avec quelle désinvolture ils étaient transformés (cf. le pas- 
sage du Livre des Morts, pl. XXVII, 6) par les décorateurs des tombes 
royales. Néanmoins, j’ai cru utile de présenter ici ces bribes des spé- 
culations des anciens Egyptiens qui ont indubitablement survécu et 
influencé la pensée du monde méditerranéen. 

Je remercie M. Charles Kuenlz, Directeur de l’Institut français 
d’Archéologie orientale du Caire, d’avoir accepté ce travail pour paraître 
dans la collection de la Bibliothèque d’Etude de l’Institut. Je remercie 
également M. Lajuncomme, Directeur de l’Imprimerie de l'Institut 
français, et tous ses collaborateurs. 

Les planches A, B, C et D ont été exécutées par M. Pierre Clère. Le 
texte (pl. I à XXXV) est également de lui, fait d’après mes copies. 
M. Alexandre Wolynski a exécuté les croquis des figures 1 et 2. Les 
planches XXXVI à XXXVIII sont reproduites d’après les photographies 
réalisées par Miss N. Rambova que je remercie de m’avoir permis 
de les publier. 



INTRODUCTION 


Les tableaux dans la Salle du Sarcophage de Kamsès VI rappellent ceux 
que nous avons déjà étudiés dans le Livre des Quererts ainsi que certaines repré- 
sentations sur une des «chapelles» de Tout-Ankh-Amon. C’est évidemment 
le produit des spéculations physico-théologiques des sages du Nouvel Empire 
qui cherchaient à expliquer le processus par lequel les forces de l’au-delà 
recréent un nouveau soleil dans les ténèbres de la nuit. Malheureusement, 
il est trop évident que les textes que nous publions ici ne forment pas une 
seule composition homogène comme le sont le livre bien connu de Y Am- 
Douat, le Livre des Portes et celui des Quererts. C’est un ramassis de scènes 
prises dans dilférentes compositions qui ne nous sont pas connues en entier. 
Nous devinons pourtant des fragments des «livres», très souvent abrégés 
ou mutilés. Comme dans les missels du Moyen Age, les Egyptiens se conten- 
taient souvent d’indiquer par quelques mots ou par une phrase un texte 
sacré que l’initié ou le prêtre devait réciter par cœur. Quant à nous, nous 
sommes le plus souvent incapables de déchiffrer ces symboles qui font allu- 
sion à des mythes égyptiens que nous connaissons très mal. Comme pour 
la plupart des grandes conceptions philosophiques du monde ancien, la clé 
est perdue et nous sommes tentés trop souvent d’appliquer à ces écrits le 
terme vague de mystique. Or, ce n’est pas une mystique, c’est une physique 
telle que la comprenaient les Egyptiens du Nouvel Empire, une physique qui 
rappelle étrangement les idées d’Héraclite d’Ephèse. En effet, c’est en compa- 
rant la paroi droite à la paroi gauche de la Salle du Sarcophage que nous 
avons pensé au vers de Lucrèce cité plus haut. Comme c’est le cas pour les 
philosophes de l’Antiquité, la physique égyptienne est un produit du raison- 
nement humain abstrait auquel manquait l’expérience scientifique élaborée 
par des générations de chercheurs. 

Il est souvent impossible à l’heure actuelle de traduire en langue moderne 
ce symbolisme et de commenter en détail cette physique théologique. Nous 
nous contentons par conséquent de publier ces représentations en les com- 
parant à d’autres déjà connues et d’établir le texte là où ceci est possible. 


( 2 W 


Nos traductions sont provisoires; ne sachant pas au juste ce que les Egyp- 
tiens entendaient par îrw, hprw et autres termes similaires, nous les avons 
rendus par «formes» ou par «apparitions». Evidemment, on serait beau- 
coup plus près de la pensée égyptienne en traduisant ces termes par Sifat 
ou par les hypostases ou bien encore par la Svv<xy.is divine. Mais ceci nous 
entraînerait trop loin. 

Les textes sont très corrompus. Les Ses-ked qui décoraient la tombe de 
Ramsès VI ont très souvent transcrit des passages qu’ils ne comprenaient 
pas. L’hiératique de l’original a très visiblement influencé les décorateurs, 
ainsi le premier signe du verbe s;; est presque toujours transcrit par J au 
lieu de Le verbe et le substantif îmn « cacher» ou « être caché» est déter- 
miné le plus souvent par j[, déformation du signe hiératique Les 
écritures énigmatiques sont rares, une fois seulement le mot krrt est écrit 
uniquement avec ces signes (pl. XXXI, 2). 


TRADUCTION ET COMMENTAIRE 


Les textes que nous publions ici se réfèrent tous à la naissance du nouveau 
soleil dans la région de la nuit. Ce sont des variations sur le thème que nous 
connaissons déjà d’après le Livre de V Amdouat, le Livre des Portes, le Livre de 
la Nuit et surtout la Litanie du Soleil ainsi que le Livre des Quererts. 



Fig. 1 . Les chiffres indiquent la largeur des parois 
et des piliers en mètres. 


Ces textes sont gravés sur la paroi droite et la paroi gauche de même que 
sur les piliers et le mur du fond de la Salle du Sarcophage dans la tombe 
de Ramsès VI W. 

(l) Ces textes et ces représentations ont été publiés par Lefébure et par Champollion. 
Lefèbure, dans Les Hypogées royaux de Thèbes [Mémoires publiés par les membres de la Mission archéo- 
logique française , t. III, i er fasc.), a publié (à l’exception toutefois de quelques noms de divi- 
nités) le premier registre supérieur de la paroi gauche, pl. 5 o à 53 , p. 76-78 ; Champollion a 
publié tout le reste de la paroi gauche, la paroi droite et la paroi du fond avec piliers : Notices 
Descriptives , II, p. 576-589 (paroi droite), p. 590-612 (paroi gauche), p. 618-623 (paroi 
du fond et piliers). Maspero, Histoire ancienne des peuples de V Orient, Les premières Mêlées, p. 5/17 
a reproduit une photographie de la paroi droite. Quelques représentations ont paru dans dif- 
férents ouvrages : Champollion, Description de V Egypte, Ant. II, pl. 8 A (1, A, 6); pl. 85 (10, 
11, i 3 ); 86 (6); Rosellini, I Monumenti Storici, pl. CXLVI (A); Idem, Monumenti del Culto , 
pl. LXXVIII; Capart, Thèbes, p. 32 A, fig. 239 et tout dernièrement Sélim Hassan, dans Exca- 
vations of Giza, vol. VI, part. 1 (193A-1935) a reproduit à la page 271, fig. 82, les figures 
centrales du premier registre supérieur de la paroi droite. 





La paroi droite est longue de 6 m. 28, sa hauteur est de 5 m. 1 5 ; la paroi 

gauche est longue de 6 m. 771. Les quatre piliers du fond sont tous de 
largeur différente (voir fig. 1). 

Les textes qui décorent les trois murs de la Salle du Sarcophage accom- 
pagnent des représentations mythologiques. Ils sont probablement des ex- 
traits de plusieurs compositions que nous ne connaissons pas en entier. 

Ainsi, sur la paroi gauche, quelques représentations rappellent celles du 
Avre des Quererts, bien que les textes qui les accompagnent soient différents! 1 ). 
Une composition nouvelle, que nous proposons de nommer le Livre d’Aker 
se trouve sur la paroi droite et sur le côté d’un des piliers. Cette composi- 
tion ne se rencontre en entier que dans la tombe saïte de Pédéménope (*) 
Dans les autres parties de la Salle, c’est-à-dire sur la paroi d’entrée à droite 
et à gauche, il n’y a pas de représentations ni de textes. Sur les piliers de 
l’entrée sont gravées des divinités. Le corridor dans le fond de la Salle est 
décoré sur les deux côtés de théories de divinités qui se dirigent vers la 
barque solaire gravée sur la paroi du fond du corridor, que soulève le dieu 
Noun, représentation prise dans la douzième division du Livre des Portes W. 

Le mouvement des représentations sur les trois murs de la Salle va de 
droite à gauche; nous commençons par conséquent notre description par 
la paroi droite, nous passons au mur du fond pour finir par la paroi gauche! 4 ). 


^ Voir BIFAO, t. XLII, pi. XXXVIII et IJ. 

<;) Voir mon article : Les grandes compositions religieuses dans la tombe de Pédéménope, BIFAO 
XL VI, p. 76 et fig. 1. r ' 

« Champollion, Notices Descriptives, II, p. 618-617. Cf. Bonomi and S. Sharpe, The Alabasler 

Sarcophagus of Oimenepthah I, lang o/Egypt, London, 186/,, plate 1 5 ; Büdge, The Egyptian Heaven 
and Dell, II, p. 3 o 3 . 

'? LeS flgUreS f,ans la Salte ,,u Sarcophage sont en bas-reliefs, peintes de couleurs vives. L’exé- 
cution est assez grossière et donne l’impression d’un art populaire, criard et quelque peu vul- 
gaire. Vous nous sommes bornés à noter les couleurs quand celles-ci aident à comprendre le 
texte. Le lecteur trouvera les détails dans Champollion et Lefébure. Il ne doit pas perdre de 
vue que les décorateurs de la tombe de Ramsès VI ont cherché à créer une impression d’en- 
semble et négligeaient les détails. Seuls les dessins et les couleurs sur des monuments soigneu- 
sement exécutes (par exemple, ceux de la tombe de Sethos I) peuvent servir de base à des spé- 
culations pareilles au n £ pi yp^ro», de M. G. Foucart, Mélanges Maspero I, Orient Ancien 
p. oot) sqq. 9 


PAROI DROITE 

(A. Planches I-XIII) 


La paroi droite est divisée en quatre registres qui à leur tour sont sub- 
divisés dans certains endroits. 


PREMIER REGISTRE 


Premier Tableau 


Un dieu momiforme au-dessus de la tête duquel plane le disque solaire 
est enfoncé jusqu’à mi-corps dans une butte représentée sous forme de caisse 
carrée qui contient six divinités également momiformes. 

Deux dieux mâles se tiennent devant la grande figure et quatre divinités 
femelles sont derrière elle. La partie supérieure du dieu momiforme est 
encadrée par deux textes (pl. I) qui se lisent : 

Texte I : 

A. Planches des textes I-XIII 

Ces dieux sont ainsi à l’intérieur de [leur) unique butte. Le gardien !" des corps, après 
avoir montré (donné) sa tête dans la direction de mon disque, montre son corps 121 . Ce dieu 


(1) La confusion du signe ^ avec J est constante. VoirWoLF dans la À.Z., 69, p. 1 07 ; Gardiner, 
Late-Egyptian Stories (Bibliotheca Aegyptiaca /), 3 h a (7, 3 et 7, 6) ; Gardiner, Journal, 3o (i()44), 
p. 36 . 

(2) «son corps» ou «ses corps». Cf. Erman, Neuagyptische Grammatik , 1 45 . Cf. Ch. Kuentz, 
Deux points de syntaxe égyptienne , Imparfait consécutif BIFAO, XIV, p. 2 ^9 . 

Un texte qui accompagne une représentation identique vient d’être publié par P. Montet 
dans La nécropole royale de Tanis, Les constructions et le tombeau d'Osorhon II à Tanis, pl. XXXVII. 
Comme cette version présente certaines variantes, nous la reproduisons en entier : 

lâl^-Alrr 


P-h-t, 




- .. ^ —H— <===> 

111 I J O III 

i ~ A lit 


[Ç] IM 




■ [“] ^ . . 

La variante intéressante est m après dy-j à la 2 e ligne. Le passage signifierait par conséquent : 


<ü gp 

m { 


illumine ceux parmi lesquels il se trouve <» avec les rayons des côtes® de ses chairs. Ce dieu 
grand appelle ces dieux qui ne le voient pas (mais) respirent en ® entendant sa voix et luisent 
pendant qu ils le gardent a l exception de ces dieux qui restent dans V obscurité. C’est vers 
l Occident que Rd se dirige®. C’est pour éclairer ceux parmi lesquels il se trouve que le corps 
divin voyage®. Ces âmes vont dans sa suite (tandis que) leurs corps sont dans leur butte®. 


Texte II (colonnes rétrogrades) W : 

Ces âmes traversent les deux rives, l’âme du roi, maître des deux terres, Ramsès VI, passe 
devant cette grande rive au-dessus de cette Querert. Alors l’obscurité enveloppe ceci... 

Or, après que le dieu ait passé, l’àme divine t‘ 0) s’arrête sur sa butte et reçoit (la lumière?). 


...le gardien [des corps après avoir montré sa tête dans la direction de mon] disque il [fe] place dans son 
corps... Cf. la première rep. du deuxième registre et la figure du deuxième tableau de la paroi du fond. 

<l) Pour cet emploi de imy, voir Erman, Aegyplische Grammatik, a 3 i b ; Journal, XXX, p. 67. 

" Dans Ramsès VI le mot a la forme ^ " < . Je remercie M. Daumas qui a bien voulu le vérifier 
sur place. Le deuxième signe n’est pas un s=> mais — , il est peint en noir avec une encoche 
rouge; dans Osorkon II le mot est Voir Setiie, À. Z., 64 , p. ho. Par conséquent, la situa- 
tion serait la suivante : au moment où le disque de Râ passe au-dessus de la butte, le Gardien 
des Corps surgit comme un « diable » de sa boîte et son corps commence à dégager de la lumière ; 
ou bien, d après 1 autre version, il prend le disque et le place dans son corps qui devient trans- 
parent et éclaire les dieux restés enfermés dans la butte. 

(3 > Cf. pi. VII, a. 

(1) Lefebvre, Grammaire de l’égyptien classique, § 718. 

Ce verbe se rencontre une fois dans les textes des Pyramides : § i54, la. 

(5) Polotsky, Etudes de syntaxe copte, p. 81. 

<7) Dans ce texte nous avons trois lectures de Lefébure, pl. L, 1. 2 — iU-w; 1 . 4 — Un ; 1 . h-imm. 

<"> Dans Osorkon II le texte de cinq lignes placé derrière le Gardien des Corps présente quel- 
ques variantes : 


Uflli 


TT 

4 


î A 1 f 1 . 

• • 8=5 -xTr ■ v_i 

a M S 

m 


2® 


; ] - ••rt \M, 

'"B - ; - ' ^ jOIï^ 

Ce texte rétrograde (dans Ramsès VI) a évidemment été embrouillé par le copiste. Ainsi le 
groupe rly stUy à la fin du texte correspond à ^ de la ligne 2) dans Osorkon IL 

Le passage final devait être 3 ® -IJ'b.M i'-.â est fort probable que le copiste avait 
compris ssp-(f) nlrty stUy ou bien, ssp nlr irty stUy. 

m Pour la phrase Kp-hrst kkw, cf. Le Livre des Quererts, pl. XXXIII, 8 ; CXXII, 1 ; CXXIV 3 • 
CXXV, 3-4 ; CXXVI, 5 ; CXXVI, 5 ; CXXI, 3-4 ; CXXXI, 2. 
b l-ntr, Le livre des Quererts ? Index, 


— *>( 7 ) — 

Derrière le dieu debout dans la butte : — * \kr* 

Celui dont la tête est lumineuse , celui qui garde les corps. 

Le texte V (pl. III) précède la butte et se lit : 

Les Faces Féroces ^ sont dépassées de la part de ce grand dieu lorsqu'il ^ traverse les 
corps des êtres en formation . 

Ô [vous) corps des Faces Féroces, dont les situations sont grandes dans l’Occident. 

Ô corps des Faces Féroces qui n’ont pas les esprits sur eux. 

O corps des Faces Féroces, ceux qui . . . leurs ^ ils m’acclament. 

Salut ! 

Vous êtes les Faces Féroces de celui qui traverse les formes qui sont derrière eux. 

0 corps des Faces Féroces avec des flammes dans leurs yeux et du feu dans leurs corps, 
ils brûlent les âmes. 


Les textes VI et VII sont tracés devant les divinités représentées dans la 
butte et forment huit colonnes : le texte VI se lit : 

Ce dieu est ainsi dans ^ la butte obscure et cachée; ce dieu est ainsi dans la butte obscure : 

ce dieu est ainsi en qualité de ^ corps en train de garder ce qui est en lui. 

Le texte VII (pl. IV) : 

La déesse est ainsi dans la butte obscure . Cette déesse est ainsi dans la butte obscure. Cette 

déesse est ainsi dans la butte obscure. Cette déesse est ainsi dans la butte obscure. 


(1) «Die mit feindseliger Miene» : Sethe, Kommentar, I, p. 277 ; Livre des Morts, chap. 168 ; 
Budge, The Book of the Dead (London, 1898) text, p. 43 o, 5 ; le début du texte a été traduit 
par E. von Bergmann, Der Sarkophag des Nesschutafnut, dans Rec. Trav. VI, p. 1 44 . Voir aussi 
Osorkon II, pl. XXXV, à droite. 

(2) Pour la particule if, voir mon article : BIFAO , XL VII, p. 171 sqq. 
ntyw ... sn hkn-sn : le copiste a dû sauter un passage. 

(/1) m tn Ht h comparer avec m pn gs : Pyr., § 472 d; 5 9 4 bdef, 696 b; 596 d; 599 d; i% 5 hc; 
1876 c; 1377 c, ainsi que Sethe, Kommentar II, 472 d. Dans Osorkon II, pl. XXXVII, les deux 
inscriptions qui accompagnent les personnages mâles à l’intérieur de la butte sont : 



, 1 v - 




Tl 

mm. ll»Si 

Ibid, les deux inscriptions devant les femmes à l’intérieur de la butte se lisent : 




2 

1 


I I I ■fCTT 

1 ♦ .1^.. 

I J 

I I I 


JJ- 1 1 ai I 


pour 


(5) 


--*-*•( 8 )•€- 


Deuxième Tableau 


Dans la partie supérieure du tableau, le lion bicéphale Aker (b supporte sur 
son dos la barque solaire. La proue et la poupe de la barque se terminent 
par une fleur de lotus; sur la fleur à l avant se dresse un cobra. Au milieu 
de la barque se tient un dieu criocéphale qui s’appuie sur un bâton. Devant 

lui — faisant le geste d’adoration et à l’avant de la barque le dieu * - y 

« I • Derrière le dieu criocéphale une figure humaine, $ et un dieu à tête de 
vautour — *• ^ qui tient les deux cordes du gouvernail. Sur les pattes d’Aker 
deux dieux debout font le geste d’adoration : à droite — f ^ " J (2) avec un 
scarabée en guise de tête, à gauche un dieu à tête humaine — > n ^ 

Sur le corps même de Aker 


Au-dessus se trouve le texte III (pl. II) : 

Ce dieu est ainsi sur le dos d Aker le mystérieux : - 3 ', reposant dans la barque de celui qui 
est dans sa Douât. Il appelle les corps mystérieux, la grande chose cachée ^ qui se trouve sous 
Aker à l’heure (dont le nom est ) « Celle qui traverse l’obscurité » < 5 >. Il produit la lumière dans 
les corps de Celui de l’horizon quand il entre dans le disque et quand il illumine les corps 
mystérieux. Les deux dieux (sic), les deux grands, les deux puissants, les deux qui sont (6) 
dans Aker. Ils sont mystérieux quand ils se dirigent vers la barque de Râ^ et qu’ils 

_ (,) La re P; de 1,Aker h ui P orte la barque de Râ se rencontre dans la tombe de Ramsès IV, 
voir Lefébdre, Les Hypogées royaux de Thèbes, tombeau de Ramsès IV, pl. XL et dans celle 
de Taousert-Setnakht, accompagnée cette fois par les déesses des heures, Lefébure, Les 
Hypogées royaux de Thèbes, pl. 67. Cette représentation apparaît également sur un sarcophage 
de Basse Epoque, Maspero, Sarcophages des époques persane et ptolémaïque, p. 239 ; cf. aussi Nagel, 
BIFAO, 39, p. 5 h ; Bisson de la Roque, Notes sur Aker, BIFAO, 3 o, p. 579. 

« hny-krty manque dans Lefébure. Dans Ramsès IV, il porte le nom de ^ a J . Dans Taou- 
sert-Setnakht, ^ | Le dieu à gauche est 7 ^ J et ■ \ . ilkr stly, cf. pl. V, 3 , pour 

Ikr stly. 

(3) lier stly , cf. pl. V, 7. 

(4) Pour sstlw. 

] Pour r wnwt h-s kkw , cf. pi. V, 3 . Confusion de <=> et £=> provient de l’hiératique, Sethe. 
Kommentar, II, p. 2. 

() Cf. Le Livre des Quererts, pl. LXXXVI, CXXVIII, ce passage se rapporterait aux deux dieux 
qui se tiennent à droite et à gauche entre les pattes d’Àker. 

( ] Pour m nyw-sn (r) wi> r . Cf. Bûcher, BIFAO , XXX, p. 289, S, troisième ligne d’en haut. 
Voir aussi Erman-Grapow, Wôrterbuch der dgyptischen Sprache, II, p. 206, 20 et 21. 


-«•( 9 )»e-* — 


traversent la terre de Celui de l’horizon. Lorsque leurs jambes sont sur terre , ils gardent 
Vâme de Celui de l’horizon. Le « guide » ^ celui qui appelle les dieux, il guide R à sur les 
chemins mystérieux . Les heures de Râ ( le ) guident . . . 


Dans la partie inférieure du tableau une momie couchée • | ^ W au-dessus 
de laquelle planent un disque et douze étoiles alternant avec douze disques 
formant un demi-cercle. Deux Osiris se tiennent à droite et à gauche de la 
momie. Devant le premier Osiris à droite *— f]~^, devant le deuxième*— 
^ es deux Osiris à gauche sont dénommés respectivement — * 
& H * et — > & il ^ ; trois inscriptions accompagnent cette représentation. 


A droite l’inscription VIII a (pl. IV) qui se lit : 

Ces dieux sont ainsi , ils gardent le corps de ce dieu . Quand Râ les appelle, leurs âmes 
passent à sa suite. 

A gauche une inscription identique VIII b (pl. IV) : 

Ces dieux sont ainsi, ils gardent le corps de ce dieu . Quand Râ les appelle leurs âmes pas- 
sent à sa suite. 


Au-dessus de la momie couchée se trouve le texte VIII c (pl. V) : 

Ce dieu est ainsi (c est) Ounty ^ des heures mystérieuses . La lumière pénètre son corps, 
la parole^ sort du disque à l’heure dénommée « Celle qui entre dans les ténèbres »( 7 h Les 
âmes passent en parlant à Celui de l’horizon, six du côté de sa tête six du côté de ses 
jambes. Tous sont appelés ^ et dépassés par ce grand dieu. 

(1) Pour sis, voir Piankoff, Livre du Jour et de la Nuit, p. 18. 

(2) Pour ssmw, voir Piankoff, Livre du Jour et de la Nuit , p. 85 , 4 i, 44 , 47, 5 o, 5.7, 60, 65 , 
71, 78, 76. Cf. aussi ssmw-mw dans Junker, Giza, IV, p. 60, 68. 

{3) A ajouter ^ « . 

(4) Dans Taousert-Setnakht la momie est dénommée \ Â L 2 Ü * Au-dessus d’elle 

sept disques et six étoiles. Les Osiris n’ont pas de nom. 

(5) Nom d’un des «Osiris». 

(6) Pour ^ -j- ^ . 

cf. pi. 11/V3I 

(8) Pour # 1 . 

(,) Ce passage est très fautif : dwiwt twtty (?), twtty «ensemble», voir Sethe, A.Z., 44 , pl. II, 
1. 16. 

(1 ®) Pour 


—*-»•( 10 )•€-* 


Troisième Tableau 

Dans la partie supérieure du premier registre douze déesses personni- 
fiant les heures sont placées debout, la tête tournée vers la représentation 
de Aker. Au-dessus de leurs têtes des disques desquels descend un poin- 
tillé rouge vers leurs mains. Sous leurs bras une étoile et le signe J , et derrière 
elles —* gL*. Au-dessus d’elles le texte IV (pl. II)! 1 ) : 

Ces heures de Râ sont ainsi : leurs formes sont entre leurs doigts (?) (2) , leurs ombres 
sont plus bas que leurs fronts (? ) (3) , ils conduisent ce grand dieu dans l’Occident aux formes 
mystérieuses lorsque Ra (vogue') vers leurs heures. Ils font ce qu’ils ont à faire, passant 
et entrant l5) dans la terre vers la Querert de Celui qui cache ses heures l6) , tandis que 
leurs ombres portent leurs rayons , et que leurs rayons sont dans les chairs de Celui qui les 
cache, tandis que ce dieu (7 > traverse la rive. Les suivants des âmes, ainsi que les guides de 
leurs corps (8) rentrent dans leurs ténèbres (9) . 


(1) Sur un sarcophage de l’époque saïte se rencontre te même texte, bien qu’avec de nom- 
breuses variantes, Maspero, Sarcophages des époques persane et ptolémaique, p. 238. Ce texte accom- 
pagne tes représentations des heures de ta nuit (nous t’avons revu sur place) : 

^ ^ ^ t n : = i ^ j i 

Vjsvrn* sqq. 

( ] C est-à-dire en leur pouvoir. Le texte du sarcophage donne : «leurs formes sont nobles; 
le disque est en guise de leurs têtes». 

(3) m -b r wpwtsn. Le redoublement de IV serait dû à la présence d’une consonne faible. Mais 
il est évident que tout le passage est fautif. 

< 4) Le verbe manque. Le texte du sarcophage est probablement correct : ski r r wnwt-sn . 
L heure doit etre comprise comme subdivision de temps et comme espace que parcourt pen- 
dant ce temps la barque du soleil (Le Livre du Jour et de la Nuit , p. 3i). 

Le copiste a du comprendre pptw Jctw , « on passe et on entre». Passage corrompu 

(6) Cf. p. 18 et p. 62. 

(7) Pour pp nt/r pn l (?). Le serait un -♦ — que le copiste aurait mal lu et déplacé. 

(8) Passage fautif. 

w Pour k sn m kkw . 


— «.( 11 )+*— 

La partie inférieure du premier registre contient deux grands textes IX 
et X. Le texte IX (pi. V) se lit : 

Ce que dit Râ à /'Occidental lorsqu’il M passe près du gardien des corps, Celui 
dont les bras sont cachés, qui est sur ses mystères, Aker le mystérieux : « Ô toi qui 
est /'Occidental^, celui qui engendre les corps, dont les formes sont en vie, dont les 
corps sont en repos à ^ l’Occident, gardien du procréateur des Grands de formes. 
Combien tu es en paix le cadavérique des occidentaux lorsque leurs mystères entrent ^ 
dans son corps. Tu es en paix, corps de cet Occidental quand le serpent Nehey est 
sous ses pieds. 

Combien tu es en paix, corps de /'Occidental, il garde ceux qui sont à /'Occi- 
dent . 

Combien tu es en paix, Corps de V Occident, lorsque les mystérieux montrent leurs 
têtes (7) . 

O, salut à celui qui appartient à / Occidental, qui est à la tête de sa Querert qui 
est dans la Douât. 

O, salut à celui qui appartient à /'Occidental, j’appelle les corps qui sont en lui. Ce sont 
eux en effet qui passent à ma suite ^ ils se cachent dans leurs bras, ils me conduisent sur 
leurs chemins, ils exécutent ce que je leur ai ordonné. 

Je protège Celui qui appartient à /'Occidental Celui dont le siège est plus avancé que 
de ceux parmi lesquels il se trouve. 

Je protégerai le fils du soleil, issu de lui Ramsès VI le justifié. 

J’appelle les corps ( 10 ) parmi lesquels il se trouve, ceux qui ne voient pas ( c’est-à-dire ) ces 
dieux^ [] \ la lumière de Râ. Ils gardent (en restant ) dans les ténèbres. Ils respirent lorsqu’ils 
entendent sa voix, lorsque leurs âmes passent à sa suite. 

{,) Voir note sur if, p. 7 (2). 

■ 2) Pour hl twt is imnty, ~ im:,i Cf. Naville, La Litanie du soleil , p. 3 o sqq. 

< 3 > (m) . 

(4) Gardiner. Egyptian Grammar, % 49. 

(5) Pseudoparticipe? 

(6) Pour imntt, ou bien «qui garde ceux parmi lesquels se trouve l’Occidental». 

(7) Cf. pl. I, 1-2. 

(8) sn r sn ( p sn (ni) ht-i , voir Grapow, A. Z., 71, p. 5i sqq. ; Frankfort, The Cenotaph of Seti I 
al Abydos, pl. LXXXIV, 1 . 2. 

(9) La ligne 18 a été mal copiée par Lefébure, Hypogées, pl. LV. 

{l,) Pour klwt. hit est masculin en néo-égyptien, Sethe, Das àgyplische Verbum , II, 
1 û, 3 . 

< n > Cf. pl. IX, 3 , p. 19. 


Après un intervalle d’une colonne laissée en blanc vient le texte X 
(pl. VI-VII) W : 

Ce dieu est ainsi, il commence la traversée dans la Douât, alors que ceux parmi lesquels 
il se trouve [le) halent Ceux qui sont à sa suite se reposent dans sa lumière. Lorsque ce 
dieu grand se fut arrêté ® dans (?) ^ la Querert, de Celui qui cache ses heures il donne 
des ordres à ceux parmi lesquels il se trouve. La voix de ce dieu, ils l’écoutent alors qu’il 
ne les voit pas à cause ^ des mystères dans lesquels l "' 1 ils se trouvent. 


DEUXIÈME REGISTRE 


Premier Tableau 


Un dieu momiforme, un disque tracé sur son corps, la tête surmontée 
de deux cornes avec deux plumes, est placé entre deux autres dieux plus 
petits, debout sur des cercles et portant chacun un cercle sur la tête. 


Chacun a un disque tracé sur le corps ' 6 * 8 9 L A droite, derrière le premier 

« dieu : — il 

Ce dieu est ainsi : sa tête, ses deux jambes dans . . . inférieure entrer . . . 


Devant la figure de ce dieu : - — 

Devant le dieu au centre du tableau : 

— » “1 ■ ■ k\ V— I 8=>î"i ! I I Ÿ I fi "“kAJ . 

i I <^> i i i y* w m I 


M Cf. pl. VII, 8 sqq. (texte XIII). 

(2) stîw-sn ( sw ). 

(3) Cf. pl. VIII, î ; Le Livre des Quererts, XXXII, 3, LXX, 7 . 

(4) «=> pour <£=, cf. pl. VIII, 1 . 

Pour iwty swt m\\*f st, cf. pl. I, 3 et VIII, 2 . 

Cette graphie étrange est due à l’inattention du copiste qui, en voyant les deux pupilles après 
le signe ^ , a cru qu’il s’agissait des deux traits 1 « , signe du duel, et a répété le signe lui-même 

(6) n «à cause de». 

Cf. pl. VIII, 3. 

W Même représentation dans la tombe de Ramsès III, Lefébure, Les Hypogées royaux , pl. 58. 

(9) ( droit ) hrt. Toutes ces inscriptions sont très abrégées et très fautives. 


— w( 13 )*-*■ — 

Derrière lui : — P \ Z2T* M . . > 1 1 

Derrière le dieu à gauche : 


■ III 


III* 


— • 

I I I 


1 ■ 

| | 




m 


,(«)■ 


\'h- 


,ie 7TÙ \ 


Dans le disque sous les jambes du dieu de droite se trouve un dieu momi- 
forme à tête de musaraigne entre deux dieux males a tete humaine. 

Devant le dieu à droite : 

Devant le dieu au milieu : — ^ !Uÿ- 
Devant le dieu à gauche : — *=. " *** 4-^5“ • 

Une ligne pointillée unit la tête du dieu musaraigne W avec la plante des 

pieds du dieu debout sur le disque. 

Dans le cercle placé sur la tête du dieu se trouvent trois divinités à tete 

de musaraigne placées la tête en bas. 

Le dieu au milieu est dénommé : — - — 1 X- — ' ^ ^ 

Le dieu à droite porte le nom de I celui à gauche le nom de •*— 

■ j ^ (-0 . Au-dessus de la tête du dieu au centre du cercle, une inscrip- 
tion qui continue derrière son dos — H JL III' 1 1 — • 

Un pointillé rouge unit la tête du dieu musaraigne au centre du disque 

avec la tête du dieu debout sur le cercle. 

Le disque sur les pieds du deuxième dieu (dans la partie gauche du ta- 
bleau) contient un groupe composé d’un dieu criocéphale au centre, adoré 
par deux figures humaines placées à droite et à gauche. 


(m dwlt) hrt (?). 

( 2 ) Pour c k hdw (?) r nn m bl (w ?) (m) Kwt . . . 

(*) Les divinités à tête de musaraigne (Shrew-mouse, Spitzmaus) dans la tombe de Ramsès IX, 
Guilmant, Le Tombeau de Ramsès IX, pl. XCII. La musaraigne que les anciens croyaient être 
aveugle et informe au moment de la naissance devait, ainsi que l’ichneumon, symboliser le dieu 
Horus mhnty-irty, T. Hopfner, Der Tierkult der allen Agypter, p. 83. Je remercie le Docteur L. Kei- 
mer de m’avoir indiqué ce passage. Voir aussi Lefébure, Les dieux du type rat dans le culte égyptien 
Sphinx, VI, p. 189-305 et VII, p. ao-56. Sur la confusion possible entre les dieux à tête de 
musaraigne, de l’ichneumon et de crocodile, voir Sphinx, MI, p- 34. 

W Le Livre des Quererts, 3 e fasc., p. 45. 


- »« »> ( 14 )•€-*— 

Au-dessus du dieu criocéphale : — . —i J « 7\,\, (1 ^- 
Devant le dieu, à droite : — ► 

Derrière lui : — >■ ^ ^ * 

Au-dessus et derrière le dieu à gauche : — * î”i* ( 2 h 

Un pointillé rouge unit la tête du dieu criocéphale avec la plante des pieds 
du dieu debout sur le cercle. 

Dans le disque que porte le dieu sur la tête se trouve un dieu hiéracocé- 
phale momiforme adoré par deux déesses, le tout placé la tête en bas. 


Devant et derrière la figure centrale : 



Au-dessus de la figure centrale 





< ^ i Ç 0 (3) # 


Au-dessus de la déesse de droite : — I VHT 
Au-dessus et derrière la déesse de gauche : — * — 



Deuxième Tableau 


Le deuxième tableau représente un groupe composé d’un grand dieu momi- 
forme ( 4 ) devant lequel se tiennent une déesse et un dieu également momi- 
formes mais plus petits : * — et \ ^ ^ . 

Derrière le grand dieu une figure momiforme qui porte un scarabée en 
guise de tête : — *■ an et un dieu à tête humaine : 


Devant le premier dieu à droite : — ' 1 “ 

1 I I <T— r» I I I ^ /M«M\ tir .ZL * 

Devant la déesse : — »• “1 1 ■ .= ÜT TT 

I <==► i l I /-vvwa * Il I TT + jT ■ A i 

Devant le dieu à tête de scarabée : 


n. 




(,) Cf- Le Livre des Quererts, 3° fasc., p. 46. — < a ) Cf. p. ao, pl. XXVI, 4 et XXVII, 9 . — 

(3) Cf. pl. XXVII, 9. — W Cf. Lefébure, Les Hypogées royaux, pl. 58. 


— «-»•( 15 )<+— - 

Devant et derrière le dieu à gauche : 

-> 1 ■ 

1 1 Awwwv I I I / A I II TT- + 11 * 

En haut du tableau deux textes XI et XII (pl. VII). Le texte XI se lit : 

Ces dieux sont ainsi, Râ passe près de leurs corps, il ® les appelle et il donne des ordres (3) . 
Tandis que les rayons de ce dieu grand pénètrent (leurs) (4) membres. 

Le texte XII, à droite se lit : 

Il appelle et donne des ordres^ à vos corps 0, Tefnout qui est en Atoum. Il appelle, 
il adresse des ordres au corps de Nout qui est en Atoum. (Il adresse) des ordres (/) . 

Troisième Tableau 

Une petite tête et deux énormes bras sortent de terre ; une déesse, les bras 
levés, se tient debout sur la tête, un disque entre ses bras. Deux petites figures 
faisant le geste d’adoration, tournées vers le disque, se tiennent sur les mains ( 8 h 

Devant la figure à droite : — f j?, devant la figure à gauche : — f JT*"- 

Au-dessus de la déesse aux bras levés : — IJ— M“- 

Devant elle : — * -=» * — Tl! * " EZ A • 

Derrière elle : — * "1 ^ 3E îTi J!* 53 

A droite du groupe central un dieu en forme de momie, au-dessus de lui : 
Devant lui : — 1 1 JL <= JL ^ jM V ^ T- 

(1) « Ce dieu est ainsi : les corps sont en terre, tandis que l’âme traverse les ténèbres. . . ». 

(2) Pour //. 

r3) Pour wd mdw j « J , — , , cf. col. 7 . 

(4) sn. à ajouter. 

(5) Pour mdw j 

« Pour (n)hlmt-tn (?). Tout ce texte qui devait accompagner une représentation a été déplacé 
par le copiste. 

(7) Pour (wd) mdw . 

^ Cf. Osorkon II, fig. i5, p. 56. 


— «•( 16 )*c*- — 

A gauche du groupe principal deux dieux momiformes dénommés chacun : 
Devant le premier dieu à gauche et derrière lui : 

" ^ " == ~ JÜL I J ^ » 

Derrière le second dieu : ^ e "JT d). 

dutbl™" lœ n “ mS 61 leS titeS de VI *l>™ « «eau 

Quatrième Tableau 

senteet'hT 6St d , e deUÏ regiS ‘ reS - ° anS le re » istre d ’™ haut est repré- 
de la h qU,S P récèdent H 1 "”"-' dieux I». La proue et la poupe 

de la barque se termment en Heurs de lotus. Au milieu de la barque Jtieot 

■ ■■ - —■ - “■ 
Au-dessus de l’arrière de la barque : ■ 1 1 j ^ 

**"" h “ i “ “ a " ia 1' gouver- 
Devant le dieu criocéphale un petit oiseau à tête humaine, au-dessus 

tête * « [T 6 T T i ^ * 6 ‘ U “ d ‘ eU a,6C SCaraMe cn K uise de 

7 f 'J qm Ieïeies bras en adoration. A l’avant de la barque un cobra : 

X 1 1 ^ 1 A • 

A la rencontre de la barque s’avance, les bras tendus, un dieu à tête 
humame. Dernere lu. un petit oiseau à tête et à bras humains fait le ‘s 
d adora t.on. Dernere ce dieu, quatorze dieux criocépbales, le disque entre 
es cornes, nmrehent devant la barque, la tête tournée vers elle. Devait chaque 
.eu un petit oiseau a tête et à bras humains fait le geste d’adoration. ’ 

« L eS ' n ; eripti0nS , qui accom P a g nen t ce tableau sont souvent inachevées et fautives 
La meme représentation dans la tombe de Taousert-Setnakht I™ T „ 
royaux, pl. 67 (à gauche). L E ’ Les Hypogées 

(3) Cf. pl. II, 6. 


— «.( 17 )•«— 


Au-dessus de cette représentation, les textes XIII et XIV séparés par 
une colonne laissée en blanc. Le texte XIII (pl. VII) se lit tD ; 

Ce dieu est ainsi, il commence (2) sa marche dans la Douât , alors (3) que ceux parmi les- 
quels il se trouve (le liaient {4) ). Ceux qui sont à sa suite se reposent dans sa lumière . Lorsque 
ce grand dieu se fut arrêté (5) dans la Querert de Celui qui cache ses heures^ il donne des 
ordres ^ à ceux parmi lesquels il se trouve . La voix de ce dieu, ils V écoutent alors quil ne 
les voit pas à cause des mystères dans lesquels ils se trouvent 

Le texte XIV (pl. VIII) se lit : 

Ces dieux sont ainsi . Ils reçoivent les rayons de Râ; voici (l0) que les mystérieux passent 
près du Grand qui est parmi eux . Ces âmes (?) sortent de leurs obscurités et reçoivent les 
rayons qui sont parmi eux . Ces âmes (?) mystérieuses fe (n ) liaient. 

Entre le texte XIII et le texte XIV, une colonne laissée en blanc. 

Viennent ensuite quatre colonnes de textes suivies d’un grand disque. 
Le texte XV (pl. VIII) se lit : 

Ces dieux sont ainsi. Ils le^ louent , lorsque le dieu grand passe. . . qui sont en eux. 
Ils reçoivent le disque^. 

Dans la partie inférieure du tableau un grand serpent couvre de sa queue 
quatre divinités et de sa partie antérieure quatre autres. Le milieu du corps 

(I) Le texte est le même que X mais encore plus corrompu. Le copiste emploie la forme sdmnf 
là où le texte X a sdm ■ f. 

(5) hpf dans le texte X. 

^ Pour ] ^ . 

(4) Pour st\w'Sn, cf. VI, 9. Le copiste a mal lu son texte hiératique. 
ir-f dans X. 

(<5) Pour imn wnwt-f. 

(7) Pour | 1 « » . La ligne 17 a été sautée par Champollion, Notices II, p. 677. 

(8) Pour iwly swt ("T") uillf st P (-*— pour a~~\) s tiw imyw-sn. Cf. VII, 2-3. 

Grapow, A . Z ., 71, p. 5 i. 

(,0) Pour ist stlw swl-sn. Si ce n’est pas une transcription fautive de stlw-sn, comme à la plan- 
che VII, 9. 

(II) Pour ^ <5 . 

(12) Dittographie pour sn. 

(13) itn{f). 


3 



du serpent disparait sous terre. A cet endroit surgit une sorte d’entonnoir 
dans lequel se tient debout un dieu ithyphallique entouré de neuf étoiles 
et de deux disques (0. 

Sous lej)hallus du dieu sont placés : un petit enfant, une lampe | et un 
dieu — *• qui tend les bras. 

Le long des parois de l’entonnoir, de chaque côté, sont disposées six 
femmes tenant de petits disques. Des pointillés rouges vont des disques 
vers le dieu ithyphallique au centre de l’entonnoir, relient les étoiles ainsi 
que l’enfant, la lampe et le dieu qui tend les bras. 

A droite sous la queue du serpent, trois dieux momiformes et une figure 
enfoncee dans le sol — — levant les bras devant le dieu ithyphallique. 

Les trois dieux sont dénommés (de droite à gauche) : 

Entre le premier et le deuxième dieu, une colonne de texte, XVI (pl. VIII) : 

Ce dieu est ainsi : le serpent Mehen est sur lui. 

Devant le troisième dieu, cinq colonnes, XVII (pl. IX) : 

Ce dieu est ainsi : Mehen est sur lui. Ce dieu est ainsi : le grand serpent Mehen est sur 
lui. Ce dieu est ainsi, il adore ceux parmi lesquels il se trouve. 


A gauche, sous la partie antérieure du serpent sont quatre autres dieux. 
Le premier est enfoncé dans le sol et lève les bras vers le dieu ityphallique. 

Devant lui : — "I ■ ,= Y ~i" JL ‘ — ' 4- e * 

Ce dieu est ainsi : il loue (?) ceux qui sont en lui. 

Devant le deuxième dieu momiforme : — > "1 ■ ■ A jr vm + — 

I | I I | )( I I .... * 

Ce dieu est ainsi : le grand serpent ( Mehen ). 


Devant le troisième dieu : — * .1 ■ ~~~ ■ <JL m " — ?D. 

Devant le quatrième dieu : — 

(l) Voir p. 62. Cette figure a été reproduite dans Champollion, Description de l’Eaupte Ant 
pi. 84 (6). oor > ■ 

( ‘ Pour uwty, le det. est le signe Y •' deux cornes sur un long bâton. 


— «.( 19 )•*»— 

Cette représentation est suivie par six colonnes de texte W, XVIII (pl. IX). 

Ces [dieux) qui ne voient pas ces rayons de Râ ; » ils montent la garde dans ses ténèbres ^ 
et respirent lorsqu’ils entendent ses paroles, il passe leurs âmes étant à sa mite. 

Cinquième Tableau 

Les représentations qui suivent appartiennent probablement au registre 
qui se trouve plus bas et n’ont été placées ici que par manque de place. 
Ces deux tertres sont surmontés de deux têtes humaines et de bras levés en 
adoration W. Les tertres contiennent deux figures féminines couchées. 

Devant le premier tertre : — * TT" 

Devant le second : — 

Dans le premier tertre, au-dessus de la figure couchée : 

— ^ î JH I M î l ^ l n m - 

Dans le deuxième, une inscription d’une ligne : — > 


TROISIÈME REGISTRE 

Le troisième registre débute par un espace laissé en blanc. Vient ensuite 
un texte qui se rapporte au premier tableau du registre. 

Il se lit, XIX (pl. IX) M : 

Traversée des corps de Tatounen par ce dieu grand lorsqu’il passe ™ près des corps de ( 8 > 

(>) Suite du texte précédent (?). Ce texte se rencontre deux fois dans la tombe de Ramsès IX, 

voir pl. 61 et 6ft. 

( 2 ) Pour iwty mil nn n nlrw hdwt r. 

«Ses ténèbres» : les replis de Mehen. 

(4) Le signe du pluriel après p est de trop. 

O Représentation identique dans l’Osireon de Sethos I avec inscriptions énigmatiques. 
Frankfort, The Cerwlaph of Seti I at Abydos, II pl. LXXXVII ; dans la tombe de Ramsès IX, Guil- 

mant, Le Tombeau de Ramsès IX, pl. XCII (à gauche). 

o E. VON Bergmann a reproduit ce texte et en a donné la traduction, Der Sarkophag des Mes- 

schutafnut, Rec. Trav. % VII, p. i 5 i. 

(7) Pour if. 

(8) Ou bien «des corps dans (m) Noun». 


3 . 


—m.( 20 )**— 

Nom : « Tu es en effet le corps qui est en lui, (),(*> corps de je me suis produit en iui, 
je suis né lorsque je suis né par moi-même (Lit : lui-même) ensuite < 2 ) Ô, corps de 
je me suis produit en lui, le satisfait de ses œuvres, ô, corps de je me suis produit 
en lui, 1 unique, j’ai fait mes (ses) sièges moi-même ( Lit : lui-même). Ô, corps de 
je me suis produit en lui . . » 

Premier Tableau 

Ce tableau représente deux dieux momiformes debout. Le premier porte 
sur la tête un disque rouge duquel émerge une tête de scarabée munie de 
deux bras humains. Sur la tête du deuxième dieu une femme debout lève 
les bras en adoration devant le disque et le scarabée. Entre ces figures trois 
disques rouges plus petits. 

Devant le premier dieu deux colonnes de texte : 

Devant le deuxième dieu : — *• t4m:i w. 

Cette représentation est suivie d’un texte de trois colonnes qui se rap- 
porte au deuxième tableau, XX (pl. X) : 

Traversée par les corps des Faces Féroces de la part du grand dieu lorsqu’il M passe près 

des corps de Khepri <«> (?) : « Ô corps des Faces Féroces, dont le rôle est grand dans l’Occi- 
dent». 


Deuxième Tableau 

Le deuxième tableau se compose de deux dieux momiformes chacun avec un 
disque sur la tete, places a droite et à gauche de la scène principale. Ce sont 
les fca ^ v_i t . Faces Féroces. Devant chacun d’eux une tête surgit de terre 


(l) Pour ^ i. 

y Si 1 on admet que est pour on peut aussi traduire : « Ô, corps dans lequel je me 
suis produit et en me procréant ensuite moi-même, je suis né». 

(8) Le discours de Râ est resté inachevé. 

} Cf. pl. XXVI, 4 et XXVII, 9 : Le Livre des Quererts, LVIII, î, 9 e fasc., p. 5 i ( 3 ) 

(5) Pour if. W ’ 

w p-ïnîd). 


>.( 21 )<- 


et supporte d’un bras élevé une petite figure humaine qui tient un disque 0). 
La petite figure de droite est dénommée : — *■ ^ e 7? J (2) - Celle g auc h e 
porte le nom de : — (3) - 

Devant les têtes, deux cobras entre lesquels se tient une momie debout 
surmontée d’un disque. Au-dessus du groupe, un disque plus grand. Au- 
dessus des cobras, à droite : — fLïï;Éî; **• 

A gauche : -> — ^ SS fÇj i • . Entre les cobras et les bras levés, à droite : 

* A 8 aUCh<3 : 1 — !«*"'• 

En haut du tableau : — £> 1 * * ^ T JL “J 1 • 

Le tableau est suivi par le texte, XXI (pl. X) : 

Ces dieux sont ainsi, lorsqu’ils gardent (5) les deux bras (,>) destructeurs dans l endroit 
de la destruction. Ce sont eux qui élèvent ,,7:i leur disque , leurs deux bras elèvent Ra, leurs 
deux bras s’unissent aux corps de Ceux de la Douât (à) l’heure où ils gardent l’heure de 
l’àme de Râ^. 


( l > Ce tableau dénommé par Maspero « la naissance du soleil» se rencontre assez fréquemment 
sur les sarcophages de pierre. Sur celui de Ramsès III (Seyfarth, Beilrage zur Kenntniss der Lile- 
ratur, Kunsl. . . Leipzig, 1826, pl. Vie), sur le sarcophage de Ramsès IV (Lefébure, Les Hypogées 
royaux, tombeau de Ramsès IV, pl. XXXI (côté des pieds) Osorlcon II (J a Necropole royale de Taras), 
t. I, fig. 16, p. 57. 

Pour l’époque tardive : Maspero, Sarcophages des époques persane et ptolémaique, I, p. 78, pl. VII 
(1) et XXIII; Maspero, Gauthier et Abbas Bayoumi, Sarcophages des époques persane et ptolémaique, 
II, p. 9, III pl. II (1), XXXIII (2) etXLII (2). Voir aussi Schmidt, Sarkofager, p. 212 (N° 1208) 
p. 2 l 3 (N° 12 l 3 ). 

<*> Pour nwy tmt-irm, cf. Maspero, Sarcophages des époques persane et ptolémaique, I, p. 78 ; 
Maspero, Gauthier et Abbas Bayoumi, idem , II, p. 9. 

(3) Pour wnmy, Faulkner, Journal , 2 3 , p. 177. 

(4) Le texte complet est publié par E. von Bergmann, Rec. Trav.> VII, p. 1 4 1-1 4 s. 

(5) Cette orthographe du verbe s 3 ,w se rencontre assez souvent dans nos textes : XV, 2,5, 9 ; 
XVI, 4 ; XXVII, 8 ; 

Pour 'wy. 

(7) Pour ntsn, cf. pi. III, 8. 

{8) La phrase n’est pas achevée et est certainement lautive (dittographie). Ce texte a ete tra- 
duit par E. von Bergmann, Rec ♦ Trav v VII, p. i 44 . 




-»•( 22 )♦ 


Troisième Tableau 

Dans la partie droite du troisième tableau sont représentées dix têtes de 
femmes sortant de terre, les bras levés. De la dernière tête à gauche, sort 
une petite figure de femme qui tend les bras vers un disque rouge/ Une 
autre figure de femme placée la tête en bas tend également les bras vers ce 

disque. Devant cette dernière une rangée de dix têtes sortant du ciel sur- 

montée du signe de l’ombre ] peint en bleu. Entre ces têtes des V rouges 
renversés. Au-dessus des têtes féminines sortant de terre : 

~ ^ A ’ — H A ; “ • “ H ; tü ! 1 (deux fois) ; = |j A et ^ • 

\ ^ ^ (trois fois) . 

Devant la figure féminine qui sort de la dernière tête à gauche : f A . 
Devant la figure féminine placée la tête en bas, le groupe renversé : f, J-. 
En haut dans l’angle droit du tableau : — * 

Au-dessus des têtes sortant de terre, le texte XXII (pl. X-XI) : 

Ces dieux sont ainsi lorsqu'ils louent ce grand dieu quand W il passe parmi® eux. Ils 
accueillent son disque à la grande ombre, ils accueillent leurs corps. Les déesses aux corps 
caches, elles acclament et montrent leurs têtes. Tnst », gardienne de l’ennéade (.?), tend ses 

ras vers e isque de Celui de 1 horizon. Les âmes, elles passent à sa suite (tandis que) 
leurs corps restent (?) W à leurs places. 

Dans la partie gauche du tableau trois tertres du sommet desquels sur- 
gissent une tête et deux bras levés. Dans les tertres mêmes sont couchées 
dans des cartouches des figures féminines. 

Devant chaque tertre : -, ^ ra . jf.*. et ~ 


(1) Pour if. 

(2) Pour '!?•/ r jmyw-sn, «quand il pénètre parmi eux (?)» 
(8) tnst , pour 

<4) Pour îim(m). 


— — ■ **•( 23 )•€-*—- 


Dans le premier tertre au-dessus de la femme couchée : 

i . IM s. iAJc-d^- 

Dans le deuxième : — H 1 M 2 1 ~ h 

Dans le troisième : — < - , ! M a. t "DA 

Derrière le troisième tertre, un grand disque rouge. Au-dessus de ces repré- 
sentations, deux textes séparés par l’espace de deux colonnes. 

Le premier texte, XXIII (pl. XI), se lit : 

Ces dieux sont ainsi lorsqu’ils acclament ce grand dieu qui passe O parmi eux. Ils reçoivent 
son disque ® à la grande ombre, ils reçoivent leurs corps. Les déesses cachées (3 > . . . 

Le texte XXIV (pl. XI-XII), se lit : 

Ces dieux sont ainsi dans leurs buttes. Ils sortent leurs têtes® de leurs endroits mysté- 
rieux. Ce sont eux qui reçoivent < 5i les rayons de leur soleil et respirent par ses rayons étant 
dans leurs buttes. Paroles de Râ (à) ses méchants . . . (6 >. 

QUATRIÈME REGISTRE 
Premier Tableau 

Le premier tableau occupe cinq sixièmes du quatrième registre de la ptroi 
droite dans la Salle du Sarcophage et représente une partie du Livre d’Aker, 
composition qui n’apparaît à ma connaissance en entier que dans la tombe 
saïte de PédéménopeW. Le dessin figure le voyage du dieu-soleil pendant 
la nuit (à droite) et sa naissance au lever du jour (à gauche). Le lion à double 
tête est coupé en deux. Une ligne courbe représente, à droite, le trajet du 
soleil pendant la nuit, à gauche, celui du jour. La barque du soir est halée 

Pour if. 

(2) Pour itn. 

(3} La phrase est inachevée. 

(/1) Grapow, A. Z., 71, p. 5 i. 

(5) Grapow, A. Z., 71, p. 5 i . 

(6) Pour mdw r n dw-f (cf. pl. VII, 5 , 6). La suite manque. 

(7) Voir p. 70. 




— «•( 24 ) 


par sept âmes ^ à têtes humaines. Le soleil à tête de bélier, un disque 
rouge entre les cornes, se tient au milieu de la barque. Derrière lui la déesse 
* * H I e dieu ► ^ qui manie le gouvernail. Devant lui un scarabée 

— * S !’ une déesse — ► | ^ - W et une autre déesse : — * | *=. Derrière la 

poupe de la barque, deux colonnes qui contiennent le nom de Ramsès VI. 
Les âmes qui halent la barque solaire sont désignées chacune par le groupe 
X H A placé derrière elles. Au-dessus des haleurs, deux colonnes horizon- 
tales, XXXI (pl. XIII) : 

Prendre le beau chemin par ce grand dieu (i>l . Ceux qui sont auprès de lui reposent dans 
la barque, les âmes des rives {disent) à Râ. . . Traverser dans la barque {?) l’eau des rives 0 ) 
par ce grand, dieu, lorsqu’il passe le Querert (/l) de Nout. 

Au-dessus du lion Aker une petite barque qui symbolise la naissance du 
soleil semble glisser sur la ligne courbe vers le dieu — ~ ^ ^ fZ qui la reçoit 
les deux bras levés. Ce dieu porte un long pagne qui lui tombe jusqu’aux 
chevilles. La proue de la barque est recouverte d’une natte sur laquelle 
est assis un enfant 2 ). Au milieu de la barque, un scarabée à tête de bélier 
encadré par deux «âmes» à tête et aux bras humains qui lui rendent hommage. 

« L ame » à 1 arrière est dénommée ^ J, celle du devant est 4.^ $ ^ . 

Derrière le dieu Tatounen, trois mâles momiformes dont le nom — * ^ ^ 
est ré P été troi 's fois dans trois colonnes au-dessus d’eux. 


(1) Pour ipt. 

Cf. p. 71 Voir aosril. D. Abt., III, pl. 280 où le début du texte est identique au nôtre. 

p ' Pour bien \ I k w . Le copiste aurait transformé en £ 2 . 

(4) Pour A <== * / ~~ vA 

, <5) E ‘ V0!V dERGMANx, Rec. Trav., VII, p. 1 45 ; Jéquier, A propos de la danse des Mouou, Revue de 
l Egypte ancienne, I, p. 1 A 4 -i 5 1 , fig. 1 ; Emma Brunner-Traut, Der Tanz im alten Àgypten ( Àgyp - 
tologische Forschungen, Heft 9) p. 5 9 ; H. Jcnker, Der Tanz der Mww and das butische Begràbnis 
m Alten Relch > Mitteilungen des Deutschen Instituts fur dgyptische Altertumskunde in Kairo, Band 9 , 
Heft 1, p. a 3 sqq. ; sur un sarcophage de l’époque saïte conservé au musée de Berlin, reproduit 
par Dumichen, Der Grabpalast des Petuamenap, III, pl. XXVII, les deux bras de Noun sont enca- 
drés par l’inscription : 


n 




uu 


SQ/ 


v c 

Avw< 


Voir aussi R. Weill, La danse des Mww et ce qu’elle peut représenter , Revue d’Egyptologie,V, 2 56 sqq 
Dans notre cas, c’est le roi-soleil mort qui est reçu à l’Occident par ses ancêtres assimilés aux 
rois préhistoriques de Bouto. 


— **•( 25 )*«-+ 


Derrière ces dieux, au milieu de l’espace entre les deux tronçons d’Aker, sont 
représentés deux bras qui sortent de terre et élèvent un disque rouge. Entre 
les bras une inscription : — > « les bras de Noun». 

Au-dessus du disque qu’élèvent les deux bras une courte inscription : 

A gauche des deux bras trois autres ^ \ | \ ^ ^ dont le nom est 

répété trois fois dans trois colonnes au-dessus d’eux. Devant ces figures un 
dieu ***££ , pareil au dieu Tatounen, adore la barque solaire qui remonte 
la pente et sort de la nuit. Cette barque pareille à la petite barque au-dessus 
de l’Aker de droite a sur la proue un oiseau au lieu d’un enfant et est 
halée par quatorze serpents à tête humaine regardant vers la barque. Le nom 
des sept premiers serpents est — >^T Les autres sept sont appelés « | — J * 

Au-dessus des serpents deux colonnes horizontales de texte, XXXII (pl. XIII) : 

Il aler ce grand dieu par les déesses conductrices, qui sont parmi les canaux, pour luire 
dans la montagne orientale. Ce que disent les déesses qui se trouvent parmi les canaux a 
Râ Horakhti : « Voici Râ, on haie pour lui, il a été bien halé, il a été bien halé, il passe vers 
la Querert de Noun ». 

Derrière le groupe des serpents haleurs, deux colonnes verticales, XXVIII 

(pl. XII) : 

Traversée faite par ce dieu après qu’il atteint. . . 

La colonne qui suit a été laissée en blanc. 

A droite, au-dessus de la ligne qui se recourbe derrière la tête du dieu 
Aker sont trois groupes. Le premier, celui de droite, se compose d un tertre 
qui renferme un œil et quatre morceaux de ’ ’ chair. 

Au-dessus du tertre, une momie couchée : — * - ^ J 1 "• A gauche du tertre 
deux bras sortent de terre : — * D err i® re f e bras une femme 

- lève les bras, derrière celle-ci une figure masculine ” ^ ^ M « 
les bras également levés. Le deuxième groupe se compose d un personnage 
agenouillé, tourné vers la gauche, entre deux femmes qui lèvent les bras. 





— »( 26 )•«-*— 

Le nom de la femme à droite est placé derrière elle. Devant elle 

Au-dessus du personnage agenouillé *- J ^ j. Devant la femme à gau- 
che — 

Le troisième groupe de quatre figures : un personnage agenouillé, pareil 
a celui du groupe précédent mais tourné à droite, entre deux cobras. Le 
cobra de droite porte le nom de — J, le personnage agenouillé est 

-HkH , le cobra à gauche est dénommé — > v _f_ - 1 • 

Derrière, la momie debout : — . f\ ^ (( | . 

Derrière la momie, quatre colonnes de texte, XXV (pl. XII) : 

Ce que dit Râ a l endroit de la destruction lorsqu’il W passe près du gardien de l’Occident (2) 
« 0, Noun et ceux qui sont en . . . . » il passe Tatounen < 3 >. 

Dans 1 espace entre les quatre colonnes et le lion se trouve le groupe 

^ • ^ ur I e devant du lion de droite ainsi que sur celui de gauche est 

trace un cartouche contenant une figure humaine. 

Devant le lion à gauche, son nom puis quatre colonnes 

de texte XXVI (pl. XII) : 

Aker est ainsi : les corps de Chou sont sur sa poitrine W Paroles de Râ {adressées) aux 
déesses mystérieuses, qui se trouvent à l’Occident... (*>. 

lient ensuite un groupe composé de deux momies debout entre lesquelles 
deux cartouches couchés contenant deux figures mâles allongées sur le ven- 
tre. La première momie ^est dénommée — ü^rrr 1^, la deuxième, à tête 
de faucon, est — Au-dessus du cartouche de droite — 

_ 1 ; au-dessous de celui de gauche — 

Pour if. 

« Transcription fautive de l’hiératique Le texte traduit par E. von Bergman*, Bec. 

Irav., VII, p. 1 44. 

^ Pour I nwn imy(f ). . . 'p.f. tltnn (?) 

(4) Voir la représentation. 

(5) Ce texte, ainsi que les suivants sont restés inachevés faute de place. 


— «.( 27 )*a— 

Derrière la momie à gauche, un texte de deux colonnes, XXIX (pl. XII) : 
Paroles de Râ, lorsqu’il passe la rive : « 0, mystère, 0. . . ». 

Les deux colonnes qui suivent ce texte sont laissées en blanc. Au-dessus 
des deux cartouches, le texte XXVII (pl. XII) : 

Ces dieux sont ainsi dans leurs cercueils, leurs mystères sont entre leurs doigts Leurs 
visages sont contre ® terre, ils sont inaccessibles pour ceux qui sont devant eux ® . 


Deuxième Tableau 


Dans la partie gauche du quatrième registre : deux tertres qui contiennent 
un cartouche avec une figure de femme couchée sur le dos. 

Dans le premier tertre de droite : — ► 7 "~. f H - t ^ In • 

Dans le tertre de gauche : — 1 - f ^ | * f ^ ^ • 


Au-dessus de cette représentation (de droite à gauche) : — ^ ^ 1 1 ^ 


Suivi de sept colonnes de texte, XXX (pl. XIII) : 

Toutes les buttes ^ sortent après qu’il passe près des mystérieux {qui sont ) dans leurs 
cercueils et que ce dieu grand {les) appelle. . . l5 b 

Et au-dessus du tertre à gauche : i — ■ 


En bas de ces représentations, une frise qui fait le tour de la Salle du Sar- 
cophage composée d’une série de fausses portes entre lesquelles sont pla- 
cés des prisonniers agenouillés et décapités. 


(1) C’est-à-dire en leurs pouvoirs. Cf. pl. II, 8. 

(2) Voir la représentation. 

W Cf. Erman, Neuagyptische Grammatik , § 6o4. «Qui sont entre leurs bras», devant eux, 
cf. l’arabe : jv» . 

(4) Ce texte est probablement la suite de XXVIII. Pour i\wt nb(wt). 

(5) Pour dwif ( sn ), la fin manque. 


PAROI DU FOND 


(B et C ; Planches des textes XIV-XXI) 

Le coté droit de la paroi du fond avant le corridor est décoré de représen- 
tations qui forment cinq tableaux. Le premier tableau occupe le mur du fond 
et un des côtés du premier pilier de droite. 

Ce tableau représente quatre cartouches debout qui contiennent des ligures 
momiformes et quatre autres redressés dont les bases sont enfoncées dans 
la terre avec des figures couchées. Tous les cartouches au registre supérieur 
contiennent la même inscription : 


A droite de la figure : 
A gauche de celle-ci : ■ 


“1 ■ *=-» — ■ 

I | <=» I I | /wvwws 


.Ufcj CTD 




Au-dessus de ces représentations, deux textes séparés par un espace vide. 
Le texte I (pl. XIV) se lit : 

Ces dieux sont ainsi. Leurs corps sont sur leurs buttes tandis qu’ils O sortent leurs têtes 
de leurs mystères. Ce sont eux qui reçoivent la lumière de Râ et qui respirent par ses rayons 
quand (?) leurs buttes sont éclairées par la voix de Râ lorsqu’il les appelle. Or, lorsqu’il 
a passé près d’eux, voici qu’ils se cachent® en étant dam leurs buttes qui sont dans . . . 

Le texte II se lit : 

Ces dieux sont ainsi, leurs corps sont debout et ils regardent . 

Au-dessus du texte I et II un grand serpent. Dans les cartouches du 
registre inférieur toutes les figures sont encadrées par le même texte : 


1 B 

1 I /-WW-, 


-III /www\ 


■ ~ v— i + 

VWWA/y JJ I | 




A „ 


( } Pour . . . ilwt'sn sn r sn di-sn tpw-sn. 

<-> imn, hr-sn st m ÎU-sn. Sur la particule ht, voir F. Hinze, Untersuchungen zu Stil und Sprache, 
p. 67. 



— «•( 29 ) — 

Au-dessus de ces représentations les textes III et IV séparés par un espace 
laissé en blanc (pl. XIV-XV) b) : 

Ces dieux sont ainsi dans leurs buttes, debout à l’intérieur de leurs cercueils (dans) leur 
décomposition et leur putréfaction. Ce grand dieu appelle leurs am.es sans qu il les voit tant 
la puanteur et leur décomposition sont grandes. 

Sur la face du pilier se trouve le deuxième tableau. Entre deux bras sortant 
de terre se dresse un grand serpent. Sur la main droite une femme qui lève 
les bras, sur la main gauche un torse humain qui se termine en queue de 
serpent. Derrière ce groupe un grand dieu momiforme qui porte sur son 
corps un disque rouge. Derrière lui deux bras sortant de terre qui suppor- 
tent — » et — * ■j. Au-dessus un grand crocodile placé sur sa queue. Au- 

dessus du torse humain à queue de serpent : — > ► \ | “J" “ 9 L 2 '- 

Plus bas, devant le torse : — » • ■ 

Au-dessus des bras, à droite de la queue du crocodile : — J. 

Plus bas : — * ^ « 1 1 e ' 1 T • 

A gauche de la queue du crocodile : — * ~j 7 ■= J • 

En haut du tableau, le texte V dont les deux premières colonnes sont sépa- 
rées des autres par une colonne laissée en blanc. Le texte V (pl. XV) se lit : 

Les serpents ® sont ainsi : ils gardent (5) le corps divin qui sort et se dresse debout face ® 
au corps de Tpy (7! et de Tpyt qui adressent pour eux leurs acclamations (8) . 

(1) Ce texte a été traduit par E. von Bergmann, Rec. Trav., VI, p. 1 5 7 . Dans Champollion, No- 
tices II, p. 6 a 3 , la fin de la ligne 7 et le début de la ligne 8 manquent. 

<*> « Celui qui est entre les rives (?), à la suite de Râ (à) l’Occident». 

( 3 ) Cf .Le Livre des Quererts, pl. LI. Le serpent tpy se rencontre également à la quatrième heure 
dans le livre de l’Am-Douat et sur la deuxième «chapelle» de Tout-Ankh-Amon (A. Piankoff, Les 
Chapelles de Tout-Ankh-Amon, pl. IV). Voir aussi Lefébure, Bihl. Egyptologique. vol. 36 , p. 77 sqq. 

(4) Pour em«n. 

Pour sn (?). 

( 6 ) Pour K? ^ Q — 1 • Cf. Budge, The Bock of the Dead, The Chapters of Corning Forth by Day. 
London, 1898, p. 1/17 (8), 219 (i 5 ) 280 (1), 370 (7) et A06 (11) ; Sethe, Die Spriiche fiir 
das Kennen der Seelen der heiligen Orte, pl. h 7-/18 (VIII), (2 5 ), (28). 

( 7) Dittographie ! 

(8) Sur l’original une colonne laissée en blanc sépare la ligne 2 et 3 . 






Ce dieu est ainsi : il garde l’Occident. Les deux serpents (, 1 de Penounty sont ainsi en qua- 
lité de votre gardien, corps du dieu, lorsqu’il sort des bras des ténèbres qui cachent ® les 
corps. La tête de Râ et le cou d’Atoum sont les bras des ténèbres qui élèvent Penounty *'*' . 

Cette scène rappelle la représentation de la naissance du soleil dans les 
tombeaux de Ramsès YII et dans celui de Ramsès IX (voir pl. XXXVIII). 

Sur le côté du pilier, une série de représentations qui proviennent toutes 
du Livre d’Aker et forment le troisième tableau (voir p. 70). De haut en 
bas : un cartouche contenant une momie couchée sur laquelle sont posées 
deux «âmes» à tête humaine et aux bras humains levés* 4 ). Dans le cartouche 
Un cartouche contenant une momie mâle, dans le cartouche 
Un cartouche contenant une momie de femme couchée. Sur le 
cartouche, deux «âmes» à tête et aux bras humains. Derrière l’âme à 
droite : 1 ^ 1 ^. 

I \ I I I 

Dans le cartouche : — . ► y * ^ . 

Un cartouche avec une femme, désigné : — >- **-• — .. 

Entre les cartouches une courte inscription horizontale : 

Plus bas, deux traits qui indiquent le ciel avec deux têtes qui en sortent. 
Entre ces deux têtes une courte inscription : — > ^ V 0 * B . 

Un pointillé rouge unit les têtes à deux disques posés sur la proue et la 
poupe en forme de lotus d’une barque dans laquelle est étendue une momie. 

Une femme dont les jambes sont cachées par la momie tend les bras vers 
celle-ci. Devant la femme : — * - jj “ J au-dessus de la momie : — * j*j. La barque 
est placée sur une double ligne représentant le ciel duquel sortent deux 
têtes. Entre celles-ci : — Un pointillé rouge unit les têtes 

(1) Pour J , , 1 1 m’,dty 2. Ou bien J ~ 1 1 , « les deux sœurs de Penounty». Cf. pl. XXVI, 5 et 
XXVIII, 6. 

(2) Pour imn , le est de trop. 

(3) Voir p. 69. Cf. Lefébure, Le Pays des heures, dans Bibliothèque égyptologique, t. 36 , 
p. 32 ^ sqq. 

(4) RosellinIj I monumenti delVEgitto e délia Nubia, Monumenti del Quito, pl. LXXVIII. 


-«•( 31 )•«- 

avec deux disques posés sur la proue et la poupe d’une barque identique 
à la précédente. Dans la barque repose une momie à tête de faucon. Derrière 
la femme qui se tient devant la momie : ■*— '|J. Au-dessus de la tête de la 
momie : ^ * n ci . 

Sur le mur du fond et sur un des côtés du deuxième pilier sont représentées 
deux scènes, quatrième et cinquième tableaux. 

En haut, au registre supérieur, dans un grand tertre, un personnage lève les 
bras en adoration devant un grand disque. Devant le personnage, deux 
colonnes de texte (la troisième colonne est placée en haut et à gauche en 
dehors du tertre). 

Le texte VI (pl. XV) se lit : 

Pour voir **) les rayons. Quand ce dieu grand les appelle, ils respirent, et quand il parle 
leurs gardiens font des adorations. Alors l’obscurité les enveloppe 1 (2) . Ce dieu est ainsi . . . (3) 4 . 

Au même registre se trouve un cartouche surmonté d’un disque entre 
deux femmes debout et deux autres sortant de terre, faisant toutes le geste 
d’adoration. Dans le cartouche se tiennent debout deux personnages sépa- 
rés par une colonne verticale de texte, qui se lit : — ► \ f ^ " 1 • 

Au-dessus d’eux une ligne horizontale : — H I TlT" m • 

Au-dessus des femmes à droite : < — 

Au-dessus de celles de gauche : — * 

Au-dessus de la scène les textes VII et VIII (pl. XVI) : 

Ces dieux sont ainsi dans leur sarcophage .. . W. Ils sont sous l œil ^ de RA lorsqu il 
paraît (lit : sort) parmi eux . Ils arrêtent la Jlamme qui est dans l œil de lia . Les deux divines 
(les adorent (?). Les déesses sont leurs gardes . 

(1) Pour«=> • •(?). 

Pour hîp-hr’sn (kkw). 

Evidemment tout ce texte n’est pas en ordre. Il se peut que le copiste 1 ait embrouillé et 
que l’original commençât à la ligne 3 du texte actuel : « Ce dieu est ainsi, il voit les rayons. 
Lorsque ce grand dieu les appelle, ils respirent (en entendant sa) voix. Les gardiens font des 
adorations. . . ». 

(4) Le verbe manque. 

(5) L’œil wdU. 


->( 32 )•«-*— - 


Dans le registre inférieur, deux ligures mâles sous un disque lèvent les 
bras : entre ces deux figures, deux «âmes» à tête humaine sont placées lace 
à terre. Derrière elles, deux ombres J recourbées. Au-dessus d’elles : — 

rnrmHr- 

Derrière la figure de gauche deux dieux faisant le geste d’adoration, deux 
«âmes» la tête inclinée et deux «ombres» J recourbées (*). Devant le pre- 
mier de ces dieux — *- J ^ derrière lui : — * f \ f| "T* • 


Devant le deuxième dieu : — ► 

Au-dessus de la scène, les textes IX et X (pl. XVI) (2) : 

Traversée faite de la part de ce grand dieu sous la forme de son disque après qu’il a atteint 
les mystérieux (ou bien : inaccessibles) canaux. Ce dieu grand est élevé par ceux qui se trou- 
vent dans les canaux , sur leurs bras. Les deux barques , celle du soir et celle du matin , traver- 
sent Nout à sa suite. Le dieu sort ( sous la forme de) l’âme de l’ombre Les âmes des ombres 
le reçoivent tandis que le ciel élève vers la Douât , des deux déesses grandes et puissantes ... 


La face du premier pilier avant le corridor ainsi que celle du premier pilier 
après le corridor sont couvertes d’inscriptions qui se rapportent au roi défunt. 
Les piliers ainsi que le mur du fond après le corridor, à gauche, portent 


(I) Sur les monuments du Nouvel Empire ces «ombres» ont la forme d’éventails, Lefébure, 
Les Hypogées royaux de Thèbes, Tombeau de Ramsès IV, pl. XXVIII. À l’époque saïte, ils prennent 
l’aspect de vases qui déversent un liquide, Maspero, Sarcophages des époques persane et plolémaïque, 

I, pl. VI, XXVI ; Maspero, Gauthier et Âbbas Bayoumi, Sarcophages des époques persane et ptolémdi que. 

II, pl. III, XXXIII, X XLIII. 


(2) Certains passages du même texte se rencontrent sur un sarcophage de basse époque. 
Maspero, Sarcophages des époques persane et ptolémaïque, p. 288-239. Ce texte accompagne les 
représentations des heures du jour. Nous reproduisons le début et le passage parallèle : 

sic 

* a — ■ 13^=1 • • 

^ I I «=> ■ W I I I l 1 9 r~~~* l I I <=r> I I I 1 a I - I * . 


VL v,„T±— 91 J=¥Î7 

=±i$rr; N. + 


(3) Le texte du sarcophage donne : « Le dieu sort (sous la forme de) l’âme de l’ombre d’entre 
eux (?), du corps de sa mère». 

(4) On peut aussi comprendre : (!> = ■=’) r krt , s'r-sn (sw r) dwlt. 


( 33 )*- 


sept scènes. Les trois premières occupent un côté du premier pilier après 
le corridor, le mur du fond et un côté du deuxième pilier. Le premier tableau 
qui se trouve au registre supérieur représente de droite à gauche : un dieu 
criocéphale tenant le sceptre ^ et le signe devant lui un grand disque 
rouge. Une «âme» sur un édicule composé de bâtons tend ses bras vers le 
disque et le dieu criocéphale. Derrière l’édicule le groupe : jqüSâAjC). 
Le groupe suivant est formé d’un scarabée portant sur la tête une «âme» 
qui lait le geste d’adoration, tournée vers le dieu criocéphale. «L’âme» et 
le scarabée sont dans les replis d’un serpent. Derrière «l’âme» : — » J. 

Au-dessous de la tête du serpent : — ► ^ “ c . Vieunent ensuite deux dieux 
et — ► marchant vers la droite, les bras tendus. 

Au-dessus de la scène, le texte XI (pl. XVII) ® : 

Ces dieux sont ainsi : Atoum loue Râ et appelle ceux par pii lesquels il se trouve lorsqu’ils 
reçoivent ILor-Douaty , quand il sort de ses mystères ^ qui sont dans ^ la Douât. Ce grand 
dieu appelle vers lui ^ ces déesses ^ qui le gardent. Elles passent à sa suite (8) , tandis que 
leurs corps restent à leurs places. Or, lorsque ce grand dieu les a dépassés l’obscurité les (9) 
enveloppe. Paroles de Râ ( adressées ) aux âmes^ de ceux qui veillent sur leurs rives : 
« 0, âmes des veilleurs. . . » t 12 '. 

Au registre du milieu, deuxième tableau : un dieu criocéphale pareil à 
celui du registre supérieur. Devant lui un personnage lui fait hommage 

(1) Epithète de Râ ou de Horus, voir Le Livre des Quererts, pl. XV, h , CXXV, g. 

(2) Le texte se rapporte à la représentation du registre du milieu. 

(3) 

(4) Pour imyw. 

(5) nnw dwif. Dittographie. Le copiste a pensé à m- 1 nnyw , « les las», cf. Le Livre du 
Jour et de la Nuit, p . 61. 

(6) Pour nn n nlryt. Dans notre texte le pluriel de ntrw et nlryt est souvent orthographié de la 
même manière. 

(7) Pour sn r sn'p-sn, cf. Grapow, A. Z., 71, p. 5 i. 

<*> Pour ^a^’. 

« Pour . 

(,0) Pour bîw. 

(11) Pour ^ JX . Confusion de J avec J due à l’hiératique. 

(12) Le texte est inachevé. 


o 



( 34 )**— 


en levant les bras. Derrière ce dernier un disque surmonté d’une tête de 
vautour entre deux dieux criocéphales (à droite) et deux autres à tête de 
cobra à gauche. 

Au-dessus de la scène, le texte XII (pl. XVII-XVIII) W : 

Ces dieux sont ainsi . Râ traverse leur Querert et donne ces ordres à leurs deux âmes , 
puissances ^ mystérieuses qui sont dans la Douât . ( Ces dieux ) appellent leurs bras étant 
( tendus ) vers la face ^ d’Apopis qui réside dans sa Querert , alors que Khepri sort de ses replis . 
Les deux âmes divines ^ reposent sur eux ^ . 

Atoum et Chou s unissent ^ à lui Leurs âmes passent dans la suite de Râ alors que 
leurs corps restent à leurs places. L'obscurité les recouvre après que ce dieu a passé près 
d’eux. Paroles de Râ ( qu’il adresse) à ce dieu qui saisit ^ ses bras et le reçoit : « 0 ce dieu 
maître du ciel . . . » (10 ^. 


Dans le registre inférieur, six personnages : un dieu et une femme qui 
lèvent les bras, puis quatre dieux qui s’appuient sur des pieux d’amarrage sur- 
montés d’une tête humaine. Au-dessus de la scène, le texte XIII (pl. XVIII) : 

Ces dieux ^ sont ainsi , leurs corps gardent leurs pieux. Ce dieu grand leur parle 
sans qu’ils lui parlent. Il appelle^ les pieux (?) dans ^ l’endroit mystérieux 
ainsi que les gardiens des âmes des morts (?) ( 15 ^. Leurs âmes passent à sa suite ^ tandis 


(1) Ce texte se rapporte à la représentation du premier registre. 

(2) Pour shmw (?). Ou bien les «deux âmes» prises collectivement représentent le « slim des 
mystères qui réside dans la Douât». 

(3) dwiw se rapporte à nn n ntrw m shrw pn. 

(4) n lira pour : n lir ' pp . 

(5) Pour bîwi nlrwi. 

(6) Sur les replis d’Apopis. 

A Khépri (?) 


(8) Pour hnm-sn sw. 

(9) Pour ndr (?) 

(10) Le discours de Râ est resté inachevé. 

(11) ~ hiératique ! 

(12) Pour | . 

(13) Les pieux sont personnifiés. 

(14) Pour m stlyt. 


(15) Transcription fautive de l’hiératique 

(16) Pour ^ ^ 


y\ 


i i 


— w( 35 )*-*— 

que leurs corps restent à leur places . Alors l’obscurité enveloppe ceci. Paroles de Râ 
( adressées ) aux dieux qui sont à la suite d’Osiris l’Orion W : « Ô, dieux, ces dieux qui 
( êtes ) dans la suite d’Osiris l’Orion. Ô, toi qu’Aker soulève . Ton âme est grande, ton 
corps je ® l’ai protégé ... ». 

Toutes ces représentations formaient probablement à l’origine un seul 
registre et représentaient une scène. 

Sur la face du deuxième pilier sont gravés : en haut, le nom du roi Ram- 
sès VI ( 3 ), plus bas, deux registres avec des personnages accompagnés de 
textes. 

Dans le premier registre supérieur, quatrième tableau : deux tertres qui 
contiennent chacun un disque rouge avec un pointillé également rouge. 
Du haut de ces deux tertres sort à moitié une figure de femme, les bras 
levés en adoration devant la figure centrale. Entre les tertres, un dieu qui 
se baisse vers une «âme» à tête humaine et aux bras levés (*). Le dieu 
s’appuie sur le sceptre. 

Au-dessus de cette scène, le texte XIV (pl. XIX) : 

Ces dieux sont ainsi : le corps d’Aker prend le sceptre et les déesses ^ sortent de leurs buttes. 
Les grandes choses cachées, c’est ce qui ^ sort de l’Aker. Ils passent ^ au devant des deux 
déesses W tandis que l’âme du grand Aker l’adore Le dieu voit ce qui est en eux tandis 
que les bras de la Douât se trouvent sur les mystères; il voit M ce qui cache ses chairs 
lorsqu’il sort de. . . 

(1) Voir Le Livre des Quererts, 3 e fasc., p. 3o, pl. CXXV, 9 . Le nom d’Osiris est en écriture 
énigmatique. 

(2) Pour nd-ni (sw). 

(3) Le nom de Ramsès VI qui occupe tout le premier registre a été reproduit par Lefébure, 
Les Hypogées royaux de Thèbes, p. 76 et par Rosellini, Monumenti delVEgitto e délia Nubia, Monu- 
menti Storici, pl. CXLVI (4). 

(4) Cf. Le Livre des Quererts, pl. CXXI, V (à droite). 

(5) Pour nlywt. 

(6) On s’attendrait à sstlve (3 ){w) pn pr m Ikr. 

(7) Pour sn ' p'sn . 

(8) Pour nlrty. 

(9) Voir la représentation. 

(10) Pour dwlty (?) 

(11) Pour mW. 

5 . 


- — «•( 36 )•€-*— 


Dans le registre inferieur, cinquième tableau : trois personnages qui lient 

les bras a trois prisonniers agenouillés. Devant chaque prisonnier le proupe • 
- 

Devant les deux premiers personnages debout : — * v (2) - 

Devant le troisième à gauche : — » Ÿ ’ ' v _ 

Au-dessus de cette scène le texte XV (pl. XIX) : 

Ces dieux sont ainsi. Ils gardent leurs criminels, le grand dieu leur fait du mal. Or, 
apres gu il les - ^ a dépassés, ces criminels sont anéantis. Ils (les dieux ) font un massacre ( parmi} 
ceux qui ne possèdent rien (?) < 1 * 3 * 5 >. Ce dieu ne passe pas par cette Querert < 6 7 >, il ne leur parle 
pas. Ils sont dans l’obscurité. Ce que dit (Râ) . . . 

Les représentations ainsi que les inscriptions sur le côté du second pilier 
ont presque complètement disparu, il ne reste que quelques représenta- 
tions à droite et quelques signes dans les cinq colonnes encore visibles en 
bas De gauche à droite : 



Sur le mur du fond, séparé en deux registres, sont deux scènes, sixième 
et septième tableaux . 

Dans le registre supérieur, quatre Osiris avec quatre (?) paires de bras 
sortant de terre qui élèvent chacune un disque (8 J. Derrière le dernier Osiris 


(1) Cf. le nom de la douzième heure de la nuit. Le Livre du Jour et de la Nuit, p. 70, 76 et 1 a 3 . 

Itryw rwdw . 

(3) Pour nlr c l. 

W Pour lyr sn. Le copiste pensait à *** . Le signe ift lui a suggéré l’orthographe de 
*** «chemin, route». 

(5) ir-sn (les dieux gardiens) 'd (m) hvtyw-sn. 

(#) Pour m krrt-sn (?) 

(7) Champollion n’a pas noté ces quelques signes, Notices descriptives, II, p. 618. 

() Cette représentation rappelle une scène sur la seconde «chapelle» de Tout-Ankh-Amon 
(A. Piankoff, Les Chapelles de Tout-Ankh-Amon, pl. II). Là, six Osiris se tiennent debout, entou- 
les de flammes que crachent des cobras et des têtes de lions qui surgissent de six disques. Les 
bras qui supportent les disques dans la tombe de Ramsès VI ainsi que la tête barbue sortant 
de terre manquent. Le texte qui accompagne cette scène est différent. 


— *-*•( 37 )•««-— 


une tête d’un dieu barbu enfoncé dans ia terre qui élève un disque. Un 
pointillé rouge forme quatre courbes et unit tous les disques entre eux. 

Au-dessus de cette scène le texte XVI (pl. XX) : 

. . . . leurs bras. Ceux qui sont parmi eux élèvent les anéantis sans les voir W. Ils font 
apparaître les mystères pour que les dieux voient. . . Ce grand dieu ne passe pas par leur 
Querert ^ leurs âmes. 

Dans le registre d’en bas, trois femmes debout, les bras allongés, se tiennent 
derrière des cartouches couchés. Au-dessus de chaque cartouche un dieu 
mâle couché sur le ventre. Les cartouches contiennent un disque et quatre 
petits ovales rouges. Au-dessus de cette scène, le texte XVII (pl. XX) : 

. . .ils passent ( à sa) suite® tandis que vos corps restent à vos places. Ces dieux sont ainsi 
dormant sur leurs visages, leurs places®, leurs membres et leurs chairs® étant sous eux. 
Ceux aux bras mystérieux^ les gardent. Ce dieu grand les invoque, il appelle leurs âmes. 
Quant à eux, ils passent à sa suite ® tandis que leurs corps restent à leurs places. Lorsque 
le grand dieu les a dépassés, l’obscurité les enveloppe® . 


(l) Pour r mi». 

W Pour m (?) krrt-sn. 

(3) Pour (sn r sn) p-sn (m )¥■({)■ 

m Pour ^ n • 
m Pour « M “ ! . 

S=> 11*1 

{#) Cf. Le Livre des Quererts, pl. XI, 5 . 

(7) Pour m ht-(f). 

{») Pour hîp-hr-sn kkw. Ce dernier mot en écriture énigmatique. 


6 



PAROI GAUCHE 

(D. Planches du texte XXI-XXXV) 


La par», gauche de la Salle du Sarcophage est divisée en quatre registres 
dont un, le reg,stre d’en haut, est divisé en deux à son tour sur deu ^ 
de sa longueur et forme deux registres. ““ 

PREMIER REGISTRE 

Le registre supérieur contient quatre tableaux qui sont flanqués à droite 

dur;: l r t H d : roi a?enouiiié ™ ~ ^ 

il se rapporte. C ° l0nneS ie P remier tableau a ^uel 

Le texte I (pl. XXI) W se lit : 

mvsterp* (Tl J' A A * [dans le lieu , (knomrm) Celui qui cache les 

» ^ jJcZ zz::: ::z^ r vit dam h ° w r 

6 ’îZl trr™ kV ‘ U *' *«" **■ /« (d nu,) sa* ..) 

’ J P chapelle, me, mmame, mit réalisé,, S). ô, j, fa,,, „ chape lk, il ,. . 

111 Cf. pl. XXIV, texte V. 

(2) Cf. pl. XXIV, 4 

<’> PourlvjJV ‘ 

« Cf. pl. XXIV, 

(5) On s’attendrait à : i hU tn. 

(6) Cf. Le Livre des Quererts, pl. XCIIl, 6. 

(7) Pour wdy-i dm, cf. pl. XXIV, 7 . 

(8) Pour ht-i, cf. pl. XXIV, 8. 

(9) r sn : dittographie ! 


-»•( 39 )•«-! 


Premier Tarleau 

Le premier tableau du premier registre représente une chapelle dans la 
partie supérieure de laquelle se tient debout Osiris entre deux tertres. Sur 
le tertre de droite est posée une « âme » à la tête et aux bras humains qui 
rend hommage en levant les bras devant Osiris. Du sommet du tertre de gau- 
che sort une femme les bras levés. 

Dans la partie inférieure de la chapelle, un dieu à tête humaine et un Anu- 
bis tendent les bras au-dessus d’un coffret. Sur les côtés ainsi que sur le 
toit de la chapelle sont représentés trois serpents. 

sic 

Devant Osiris sous les bras de «l’âme» : 

Devant la femme sortant du tertre : — ► ^ J . 

sic 

Devant le dieu à face humaine : — “ — ( 2 ). 

Au-dessus de la chapelle d’Osiris une tête et deux bras sortent du ciel. 
Les mains tiennent deux lampes | au-dessus desquelles sont deux « enne- 
mis» décapités. Le sang qui coule de leur cou indiqué par deux lignes 
rouges, tombe dans deux « chaudrons» tenus par deux figures qui se tiennent 
a droite et à gauche de la chapelle d’Osiris. Le chaudron à droite contient 
trois ombres J et trois g . Dans celui de gauche, il y a trois g . Devant et der- 
rière les dieux porteurs des «chaudrons» sont deux momies debout. La 
figure de droite, qui tient «le chaudron», est encadrée par la momie « — ^ 
£Ü*" ,(3) à droite, et par — à gauche. 

Au-dessus et derrière cette dernière figure : — *■ j ^ * ( 5 ). 

La figure au « chaudron» à gauche est encadrée par •< — ^ ÿ ^ * à droite, 
et par — ► ^ ^ à gauche. Au-dessus de cette dernière momie, — * 

Plus bas au même niveau que les dieux avec le coffret, sont trois « enne- 
mis» agenouillés et décapités, placés à droite et à gauche de la chapelle. 

(l) Pour bî Wsir m imnt. — Pour sstlw (?) — 'm-snlw. — w «Le 

pêcheur». — ,s ) — W ’m-blw. — < 7 ) Pour ktwty (?) 



— **•( 40 )•€-«—- 


Les textes qui accompagnent ces représentations sont disposés autour et à 
l'intérieur de la chapelle. Le texte II, A (pi. XXI) est en haut et à droite de 
la chapelle; il se lit : 

Ces dieux sont ainsi à l’extérieur <» de la chambre cachée ® dans laquelle se trouve le 

corps du dieu ^ ( c’est-à-dire ), Osiris qui est à la tête de l’Occident. Ceux qui se trouvent 
dans la terre . . . 

Le texte II, B est placé entre les bras qui sortent du ciel; il est suivi par 
le texte II, C placé en haut et à gauche de la chapelle. 

Ces deux textes se lisent (Il B-C) (pi. XXI-XXII) : 

Le dieu est ainsi, sa flamme ^ est en ceux qui se trouvent entre ses deux bras. Il punit 
les tetes, il brûle (l,) les ombres (?) <'), les corps, les âmes et les chairs qui sont entre eux (les 

bras)-, ils les brûlent, tandis que ce dieu grand leur fait le mal < 8 >. Or après les avoir 
dépassés. . . t 9 ) Occident. 

Dans la chapelle même, au-dessus de l’Osiris, se trouve le texte II D 
(pi. XXII) : 

Ce dieu est ainsi. Les rayons de ses mystères «°> pénètrent dans les choses cachées et des- 
cendent dans son âme™, quant à eux, ils entrent dans la terre. Ils éclairent ^ . 

Au-dessus des «ennemis» décapités, à droite, est placé le texte II E (pl. XXII) : 

Ces ennemis sont ainsi punis™ en dehors de leur chambre cachée™ dans leurs ténèbres 
qui ne sont pas éclairés . . . 


(1) m rwty. 

Pour Ttj ■ Cf- pi- XXI, 1 . 
nty hit nlr imy-s 
Phrase inachevée. 

Pour x l . 

Pour | . 

Pour J ^ ^ swt. 

Pour wdy-f dwt-sn. 

Phrase mutilée par le copiste. 

{10) Pour hdwt n stlw-f, c’est-à-dire de Râ. 

(11) L’âme d’Osiris. 

(12) Phrase inachevée. 

Pour m shrw pn nik . . . 


(*) 

13 ) 

(4) 

(51 

(«) 

( 7 8 9 ) 

(«) 

(9) 


Dans la chapelle, au-dessus des dieux devant le coffret, se trouve le texte 
Il F (pl- XXII) : 

Anubis 0). Ces dieux sont ainsi : leurs bras sont sur la chasse mystérieuse & . Anubis. 
La chasse mystérieuse^ . 

Enfin, le texte II G (pl. XXII) est placé au-dessus des « ennemis» à gauche 
de la chapelle : 

Ces rebelles sont ainsi à C extérieur de la chambre cachée Le dieuA [leur) donne le 
mal 


Deuxième Tableau 

Le deuxième tableau du premier registre est précédé par le texte III 
(pl. XXIÏ-XXIII) : 

Entrer de la part de ce grand dieu parmi les corps qui sont en Noun, à la suite ^ des corps 
des deux déesses. Lorsqu’il passe le corps de Celui dont le cœur est obscur qui se trouve 
dans la chambre cachée : « Ô, corps de Noun qui êtes en terre, que les âmes qui sont 
parmi vous respirent ( 10 b 0 corps des deux déesses, celles qui gardent les corps de Noun, celles 
qui reçoivent ces ordres, que les âmes de la Douât respirent. 

Oh! ha! tendez vos bras vers moi, car c’est moi qui vous adresse R 17 les ordres [lit : vos ordres). 
Oh! ha! tendez vos bras vers ^ moi, car c’est moi ^ qui appelle vos âmes. 

Oh! ha! tendez vos bras vers moi ». 


(1) Le nom d’Anubis a été introduit dans le texte par erreur. Dans la version correcte, il de- 
vait accompagner la représentation du dieu. 

(2) Cf. Grapow, Religiose Urkunden , p. 8i. Voir aussi Le Livre des Quererts, pl. XX. 

(3) Deux mots qui devaient accompagner les représentations dans la version originale. 

M Pour Ttj _V Cf. pl. XXI, i et 8 ; pl. XXII, 7. 

(5) Pour “| 1 ou “| | . 

(6) Pour dwt-sn (n) sn. 

(7) Ou bien «qui sont derrière les corps des deux déesses». 

(8) Cf. note 2 56 . 

(9) b 1 2 3 >m suivi de quatre traits! 

Dans Notices Descriptives , II, p. 607 ces deux groupes de signes sont intervertis. 

( ll) p our twi wd-(Jcw)L 
{U) Pour (n)d. 

^ l3) 6 Pour m ( tn ) wi. Cf. pl. XXXII, 8. 


— *->( 42 )*c-t — 

Le deuxième tableau représente un grand disque entre deux paires de 
bras qui sortent de terre. Sur le disque même, en haut, se tient debout 
un dieu momiforme entre deux cobras qui crachent des flammes. En bas, 
à droite et à gauche du disque, sont deux déesses qui tendent les bras 
vers six petits disques rouges alternant avec six étoiles jaunes qui forment 
deux courbes et vont à la tête du dieu debout sur le disque W. Sous les dis- 
ques et les étoiles le même texte est reproduit à droite et à gauche (pl. XXXV, 
I et II) : 

Les six qui passent a la suite de Râ. Imemt donne son bras à ceux quelle cachet. 

Devant les cobras placés au-dessus du disque, à droite et à gauche, cinq 
colonnes de texte. Le texte de droite se lit (pl. XXXV, III) : 

C est du feu de ce grand horizon que surgit la flamme de cet Uræus, les deux bras mysté- 
vieux la reçoivent ^ . 


Une représentation analogue se trouvait sur la paroi gauche de la grande salle dans la 
tombe de Ramsès III (cf. Porter and Moss, The Theban Necropolis, p. 17, Hall V). Cette repré- 
sentation qui a disparu il y a quelques années a été reproduite par Champollion, Notices Descrip- 
tives, I, p. 122-123 (erreur pour p. 422 - 423 ). Au-dessus de deux déesses étendues sur le dos 
les bras élevés vers des étoiles et des disques qui encadrent toute la représentation, un disque 
énorme entouré de deux serpents. Au centre du disque le nom de Ramsès III. A l’intérieur de 
ce disque sont disposés douze petites figures féminines et deux autres disques plus petits. 
Les quatre bras de notre représentation manquent. Sur le grand disque, en haut, se tient debout 
un dieu momiforme qui porte sur la tête un disque avec le groupe Un. A gauche de ce disque 
une inscription : « La grande ennéade de mystérieux (?). Ils (?) adorent Râ à l’Occident». Une 
autre inscription, à droite : «Le grand dieu à l’intérieur de son disque. Leurs mystères». A 
droite et à gauche, au-dessous des étoiles et des disques qui encadrent la représentation centrale, 
deux textes en écriture énigmatique (à droite) : 

III ■ ■ J ||| r* M1111. 

« * « 1 . , ^ ^ yr “ 

«Les six qui montent à la suite des âmes de Râ, im(ny)t donne (pour : tend) ses deux bras 
(dy-s 'wy-s ?) ». 

A gauche : 

«Les six, montée des âmes de Râ. imn(y)t son bras est (tendu) vers Ç-s r). . . ». 

Rien que mutilés ou mal copiés ces deux textes sont identiques avec nos deux textes, pl. XXXV, 

I et II. 

Les deux textes commencent chaque fois a la seconde ligne et se lisent de gauche à droite. 
^ Pour ssp'sn sw. 


Le texte de gauche est presque identique au précédent (pl. XXXV, IV) : 

C'est du feu de cet horizon mystérieux que surgit la flamme de cet ^ Uræus , les deux 
bras ® cachés la reçoivent. 

Au-dessus des représentations se trouve le texte IV (pl. XXIII-XXIV) : 

Ce dieu est ainsi , il se tient debout sur son horizon , il garde les heures qui sont derrière . . ^ 
son âme , elle les appelle. Quant à elles (les heures ), elles entrent à sa suite. Sa lumière se 
dirige vers ^ elles lorsqu'elles sortent des corps dont les mystères sont cachés. Car ce 
dieu grand passe à la suite de ses heures tandis que celles qui sont dépassées font leur trans- 
formations. Or , c'est après que ce grand dieu ait passé au devant d'eux, que ces Urœi avalent 
la flamme qui est dans leurs bouches sans que ni les dieux, ni les esprits, ni les morts ne pénè- 
trent auprès du corps de ce grand dieu à cause (5) de la flamme de ses deux Urœi (6) . 

Après ce tableau viennent cinq colonnes (pl. XXIV, V) W : 

Pénétrer ^ parmi les corps dont le rôle est mystérieux ^ qui se trouvent dans la chambre 
cachée de la part de ce grand dieu lorsqu'il traverse^ (le lieu, dénommé ) Celui qui cache 
les mystères. (Il dit ) : «0, ce corps au rôle mystérieux qui se trouve dans la chambre 
cachée, ce grand corps de Celui dont le cœur est obscur, dont la chapelle est gardée par 
ceux qui sont dans la terre. Ô, me voici, je traverse ta chapelle, je fais le mal à tes ennemis 
et tu respires en entendant ma voix. Mon âme descend (?) pour te protéger. J'appelle les corps 
parmi lesquels tu te trouves, alors leurs âmes passent à ma suite. 0, je passe ta chapelle, mes 
naissances sont réalisées ». 

(1) Pour f~ x . 

(2) Pour ç w . 

(3) Le groupe ^ 1 est difficile à expliquer. Il se peut que ■ soit pour £ i comme il arrive dans 

les inscriptions de la tombe de Ramsès VI. Le pourrait remplacer <=> = | <=> . Le texte ori- 
ginal serait par conséquent tp-f, ir bî-f dwif r sn . . . «Il garde les heures qui sont derrière 

sa tête, son âme les appelle. . . ». 

(4) Pour sn r sn ( Esn ht-f hd-f r sn. 

(5) m, W.B., II, 45 (il); Gvrdiner, Egyptian Grammar, S î 78 ; Kuentz, La Bataille de Qadech, 
p. 229. 

(6) Trois serpents au lieu de deux ! 

{7) Même texte que celui de la planche XXI, 1 . 

(8) f k, pl. XXI, 2. 


( hh )<- 


Troisième Tableau 


Le troisième tableau du premier registre représente la déesse Nout, la 
St’,jt, la Mystérieuse, qui se rencontre dans la cinquième division du Livre 
des Quererts O. La déesse porte dans les mains, à droite, une «âme» à tête 
de bélier, à gauche, un disque. Des deux côtés se dressent deux serpents à 
torse humain qui lèvent les bras en adoration devant le dieu criocéphale et 
devant le disque. A droite, un petit crocodile se tient dressé sur la queue, à 
gauche, un serpent^. Les inscriptions qui accompagnent ces représen- 
tations sont très fautives ( 3 4 5 *. Devant la ligure centrale, au-dessus et derrière 
le crocodile : 


■Ï7J 


| | | , 
I I I 


U~3 




-in 


. . . eux dans leurs endroits , à cause de la grandeur de la flamme et de la chaleur qui sont 
dans la déesse . . . 


Derrière la déesse : 

La Mystérieuse . La tête (?). Neha-her enveloppe ceux qui sont (?) dans la terre de la Mys- 
térieuse, la cachée, V obscure ® . 


(1) Cf. Le Livre des Quererts, pl. LI ; Maspero, Sarcophage des époques persane et ptolémaïque, p. 3 i 3. 

(2) Même représentation dans la tombe de Ramsès III (actuellement disparue). Voir Lefébure, 
Les Hypogées royaux de Thèbes, pl. 58, description de cette représentation par Lefébure, 
Sphinx, I, p. 45. 

Notons en outre que sur les couvercles des grands sarcophages de pierre des pharaons des 
XIX e et XX e dynasties, le roi défunt est représenté entre Isis et Nephthys devant lesquelles 
se dressent deux serpents au torse humain, les bras levés en adoration. Plus bas, ne dépassant 
pas la taille du pharaon, sont représentés : un petit crocodile, à droite, et un serpent dressé 
sur la queue, à gauche. Voir le couvercle du sarcophage de Siptah, The Bulletin of the Metropoli- 
tan Muséum of Art, New York, vol. XI, p. i4, fig. a ; Ramsès III : York and Leake, Les principaux 
monuments égyptiens du Musée Britannique, pl. XIV (fig. 3q) ; Ramsès IV : Lefébure, Les Hypogées 
royaux de Thèbes , Tombeau de Ramsès IV, pl. XXXII. 

(3) Les inscriptions qui accompagnent ce tableau sont disposées au hasard. 

(4) On peut restaurer peut-être ( iwtyw) pr-sn m ist-sn ... 

(5) Le texte original avait peut-être Stlyt tp-s m kkw rdwy-s m kkw, cf. Le Livre des Quererts, 
pl. LXXX, a. Le reste doit se lire : Nhl-lir hr mhf imyw tl stlyt , imnt , kkt. Stlyt , personnification 
de l’au-delà : Sethe, Altagyptische Vorstellungen vom Lauf der Sonne, p. 9 . 


+*( 45 ) + 


Au-dessus de la main de la déesse, à gauche : 

, I ^ O " — / ■ g <=> 

— ► + I II I * — - ■ , < — I I I 

I I I 1 l 1 m \ I e 

Sous la main de la déesse, à gauche : 

I 1 * JB* I I I J L J A I <=> I % Il il 9 S J 

. . . Les corps aux emplacements mystérieux de cette déesse . Ce dieu passe le corps flans) 
ta terre (?). 

Devant le petit serpent à gauche : 

Ce (?) Neha-her est ainsi, il monte la garde aux pieds ^ de la Mystérieuse .... Neha- 
her ^ . 


Au-dessus du tableau, le texte VI (pl. XXV) : 

Cette déesse ^ est ainsi : ce grand dieu passe ^ sur ses deux mains. Le serpent Tepi à 
droite de la Mystérieuse ^ salue le grand dieu. La tête de la Mystérieuse est dans la Douât 
supérieure, ses deux jambes ^ dans la Douât inférieure ^ et Bafl^ traverse son corps. 

Le texte VII qui vient à la suite du troisième tableau se rapporte en toute 
probabilité au tableau du registre suivant. Ce texte se lit (pl. XXV, VII) : 

Traversée par les corps des Mystérieux quant aux formes de la part de ce grand dieu. 
Il passe le corps d'Osiris, il parle à ceux qui sont à sa suite (?) d°). Ce que dit Râà Osiris^ 1 2 , 


Sethe, Kommentar , I, p. 3 (stlw-ist). 

"'-if VL:=srnjL'r!!'-iL*qq- 

(3) Nom qui accompagnait la représentation du Neha-hr sur l’original. 

(4) Ou bien, « cette divine. . . ». 

^ Cf. Maspero, Sarcophages des époques persane et ptolémaïque , p. ii4; Le Livre des Quererts, 

pl. LVIII, 9 . 

(C) Pour tpy (ni) inmnt stlt ... ou bien : «le Tepi de l’Occident de la région mystérieuse». 

Pour | ( . 

(«) p our 

w Pour bîwi'fi, cf. Grapow, Religiose Urfcunden , p. 5o. 

(l0 ^ Pour ^2 A • 

Pour V 


— *-»•( 46 ) •tri- 


corps divin qui se trouve dans la Douât : « 0, Osins le mystérieux, dont les formes sont 
élevées, parle à mes corps. Oh, me voici W, je traverse ta Querert, toi qui es seul, qui garde 
l Occident pour lequel les habitants de la Douât se lamentent, qui se réjouit [en entendant) 
ma voix, ô, âmes auxquelles j’ai confié la garde . . . » 


Quatrième Tableau 

Le quatrième tableau du premier registre représente une apothéose du 
dieu soleil : sur le dos du double lion Aker se trouve la barque divine que 
soutiennent par des bras humains deux cobras placés sur les pattes du lion. 
Dans la barque un dieu criocéphale, un disque rouge entre les cornes, tient 
le sceptre ([. Il est adoré, à droite, par un personnage cynocéphale — *3^ « 
et, à gauche, par une divinité ayant un scarabée en guise de tête — > 

Sous ce groupe, un scarabée aux ailes éployées tient un disque dans les pattes 
de derrière. Ce disque est tenu également par deux figures du roi Ramsès VI. 

Les ailes du scarabée sont soutenues par Isis, à droite, et par Nephtys, 
à gauche. Entre les deux ligures du roi sont placés deux fois ses deux car- 
touches séparés par une colonne verticale d’inscriptions : 

Derrière la figure du roi agenouillé, qui se trouve à l’extrême gauche du 
registre, le groupe : — (5) 

DEUXIÈME REGISTRE 

Le deuxième registre de la paroi gauche contient sept tableaux. Les deux tiers 
de ce registre dans la partie droite sont divisés en deux par une ligne hori- 
zontale. Au-dessus de cette ligne sont trois tableaux, au-dessous, deux autres. 


(1) Pour * . 

Pour -wt ^ . 

(3) Pour ^ “ lu j (?) « les Occidentaux». 

1 ; Ou bien, si 1 on considéré les trois traits du pluriel après b’, comme faute : « O, âme, à 

laquelle j’ai confié la garde...». «L’âme» serait une appellation d’Osiris. 

* 1 P° ur ce groupe, voir : Kees, Der Opfertanz des agyptischen Konigs, p. 1 19 sqq. 


Premier Tableau 


Le premier tableau du second registre n’a pas d’inscriptions. Ce tableau 
contient un groupe représentant une figure mâle couchée de laquelle semble 
sortir une autre, également mâle^. Une troisième figure se penche en ten- 
dant les bras au-dessus de la figure couchée. 

Au-dessus de cette dernière : ♦— Gj ** , ~ J et — > ^ (2 ^- 

Devant le personnage debout : — ► V j • 

Ces inscriptions sont complètement effacées, nous les reproduisons d’a- 
près Champollion. Derrière ce groupe se trouvent sept chapelles, trois en 
haut et quatre en bas, dans lesquelles sont placés des personnages nus, la 
figure vue de face. 

Deuxième Tableau 

Le texte VIII (pl. XXV-XXVI) suit les représentations du premier tableau : 
ce texte se lit : 

Ce que dit Râ aux déesses ' :i ' qui gardent le corps du dieu : « Ô, lève-toi, Celui de la Douât, 
les ténèbres dans lesquelles tu étais sont chassées. 0, lève-toi, Celui de la Douât, ton âme 
repose sur ton (?) corps. Ô, lève-toi, Celui de la Douât, je te fais rejoindre par ceux qui 
sont à ta suite. 0, lève-toi, Celui de la Douât, afin que tu sois satisfait par ce qui est sur ma 
tête 1 * 3 ' 5 * ' 1 . Ô, lève-toi, Celui de la Douât, Râ ...» :f>i . 

Le deuxième tableau représente Osiris couché dans un ovale, la tête et 
les jambes relevées ( 7 ). Du milieu de son corps sort un petit Horus, les bras 
levés dans la direction de la tête d’Osiris. Derrière la tête d’Horus, un 

(1) Cf. Le Livre des Quererts, pl. XXXVIII, registre, 2 e tableau. 

(2) imnty et Hr-wy (?) 

{3) Pour ntryt confusion fréquente dans ce texte. Voir la représentation. 

( 4 ) pour ’w* (?) 

(5) Pour htp-k m imy-tp • i. Allusion au disque que Râ porte sur sa tête. Cf. Le Livre des Quererts, 
pl. CXXIX* 8. 

(6) La phrase n’est pas terminée. 

Cf. Le Livre des Quererts , pl. XXXVIII, registre, i er tableau. 


+*•( 48 )•€-$ 


disque. L’ovale est soutenu par Isis et Nephtys. Au-dessus d’Horus : — , 
f m (1) , sous son bras : -, Devant la déesse de droite : ^ » 

Devant celle de gauche — * 

Au-dessus de cette scène le texte IX (pl. XXVI) : 

Le grand dieu est ainsi dans son œuf ^ qui se trouve dans la Douât. Horus W sort du 

corps de son pere, il adore celui qui l’a engendré < 7 >, tandis que ses deux sœurs s’unissent 

a son corps. Ce grand dieu lui parle, alors il voit les rayons i;8; de son disque. 

Ce texte est suivi par le discours de Râ X (pl. XXVI-XXVII) : 

Ce que dit Râ aux déesses < 9) qui élèvent l’âme d’Osiris (I0) : « Déesses , ( Ô ), ces déesses. 

Elevez l âme d’Osiris. Me voici, je passe près de vous. Je vous ai ordonné (ll > vos formes. Ele- 
vez l âme d Osms pour lui, car ceux qui sont dans la Douât louent l’âme d’Osiris [en di- 
sant) : « Tu es en effet à la tête de V Occident»» . 

(I) - U Ifr ’ << ie cor P s de Horus». Le serpent m a la valeur de r à l’époque ptolémaïque, voir 
Drioton, Recueil de cryptographie monumentale, Annales du Service, t. XL, p. 109, n° 5 o ; Fairman, 
Notes on the Alphabetic Signs, Annales du Service, t. XLIII, p. 220. n° 1 a k 

m bit Wsir. 

(3) h U Nbt-hwt. 
h U Ist-mt. 

(J) m nnwttf cl', le dieu à la page 9 et i 5 , pl. XXVII, 9 ; Le Livre des Quererts, pl. XIX. a. Ce 
mot nnwt (le deuxième t de notre texte est une faute pour «) se rencontre sous la forme de ï”2 
à la dixième heure du Livre de l’Am-Douat. C’est la boule dans laquelle le scarabée dépose ^ 
œuf. Seulement cette boule a pris dans le Livre de l’Am-Douat la forme de la terre ou d’une 
de. Voir Bûcher, Les Textes des tombes de Thoutmosis III et d’Aménophis II, p. 67, 1 86 ; Maspero, 
Bibliothèque égyptologique, t. II, p. 1 28 sqq. ; Annales du Service, t. XLIX, p. i 4 o sqq. Il est inté- 
ressant que Plutarque connaît encore le symbole du scarabée : « quant à l’escarbot, on prétend 
que son espèce ne possède point d’escarbots femelles, que tous sont mâles et qu’ils déposent 
leur semence dans une sorte de matière qu’ils façonnent en forme de sphère et qu’ils roulent 
en la poussant avec leurs pattes de derrière, imitant en cela le cours du soleil qui en se portant 
d occident en orient, semble suivre une direction contraire à celle que suit le ciel». Plutarque, 
Isis et Osiris, qk, traduction Mario Meunier, p. 21 h. 

m Ce groupe doit représenter Horus, mais comment ? 

(7) pn wtt sw = Osiris. 

- Four-h:!,. 

(9) Pour nlryt . 

10) transformé par le copiste en S. 

(,1) Pour ^ 

° 2) p ° ur riPP- 



f «N 



Troisième Tableau 


Entre deux sarcophages carrés qui contiennent deux dieux criocéphales 
couchés, deux ligures mâles debout tiennent une planchette peinte en bleu 
sur laquelle est posée une «âme» à tête humaine, portant la couronne blan- 
che. Dans le sarcophage de droite se trouve l’inscription suivante : 


^ * 

~ * 111 . 


A ( 


O) 


Dans celui de gauche : — 3 ► * J \\ #l ^ 

Devant la figure debout de droite : | ^ U ^ ( 3 ) 


Devant celle de gauche : — ^ ^ (*) 


Au-dessus de cette scène, le texte XI (pl. XXVII) : 

Ces dieux sont ainsi. Ils élèvent l âme d’Osiris pour lui ^ et font des louanges ^ entre ^ 
les deux buttes ^ qui contiennent les corps des suivants de Râ^ l0 \ Ce dieu grand parle à ces 
dieux , il les éclaire par ce qui est sur sa tête il appelle les corps parmi lesquels il se trouve . 
(Alors ) , leurs âmes passent à sa suite et l’obscurité recouvre ceci après qu’il les a dépassés 
Le roi de la Haute et de la Basse Egypte, le roi Osiris maître des deux terres, Ramsès VI, 
fis du soleil, maître des diadèmes, maître de la vérité, Ramsès VI (est) justifié par devant 


(1) «Les corps des hurleurs derrière Râ». 

(2) hlwt sny ht r . 

(3) Cf. Le Livre des Quererts, pl. CXLII, 7. 

(4) Cf. Le Livre des Quererts, pl. XLIII, 6. 

(5) Pour nlrw. 

W sn wls-sn bl Wsir ( ^ pour : ^[) n-f, « Ils élèvent à Osiris son âme ». Cf. psg-k hr n fjr nf, 
« mogest du das Gesicht des Horus ihm bespeien» ( Pyr . § 1/12, Sethe, Kommentar, I, p. 21 5 ). 
(7) Pour | est en écriture hiératique. 

(R) Pour , voir Gardiner, Egyptian Grammar, § 1 77 ; Sethe, Die Sprüche für das Kennen 

der Seelen der heiligen Orte, pl. XXXIV, 9 a; Urk., IV, 894, 2. 

(9) Dans la tombe de Ramsès VI les deux dét. sont identiques : . 

(10) Les deux criocéphales couchés. 

< ll > Cf. pl. XXVI, 3 . 

{,2) Pour hîp-hr-st (kkw), cf. Le Livre des Quererts, pl. XXXIII, 8; CXXIII, 1 ; CXXIV, CXXV, 
3 - 4 ; CXXVII, 5 ; CXXXII, 2 - 3 . 



7 


— «•( 50 )^~ 

les maîtres de la vérité ' l ; . Fo«ci, tu es ® ( devenu ) u/t awfre (?) avec Isis, ta mère, parmi (*) 
les grands, les maîtres (de la vérité ) 

A droite, dans la partie inférieure du deuxième registre se trouvent les 
tableaux quatre et cinq. 


Quatrième Tableau 

Le quatrième tableau consiste en une série de figures. A droite, deux bras 
qui sortent de terre élèvent un disque. Entre les bras, — * ► puis 

vient un dieu criocéphale tenant le sceptre avec un petit disque rouge placé 
devant lui. Vient ensuite un groupe composé d’un disque rouge duquel 
sort une tête coiffée du claft. 

A droite et à gauche du disque se tiennent deux cobras. Ils sont dénom- 
més * ‘ \ 1 J a droite et — ► -J- <= ^ | — ■ à gauche et deux dieux mâles, 

3 droite et — ► M à gauche. 

Ces dieux tiennent un serpent qui passe derrière la tête sortie du disque. 
Derrière le dieu, à gauche, un autre dieu mâle — >- ^ 1 1 , lève les bras en ado- 
ration. 

Le texte qui suit semble se rapporter au tableau suivant; il se lit XIII 
(pl. XXIX-XXX) : 

Ces dieux sont ainsi. Leurs corps — le roi Osiris, maître des deux terres Ramsès VI est 
dans leur butte — sont dans les deux sanctuaires du disque, de ses naissances et de ses 
mystères. L âme de Râ parle (9) à son disque, elle donne des ordres à ceux parmi lesquels elle 
se trouve au sujet des mystères de celui qui est au ciel. 

* 1 Pour nbw m > t. Voir Budge, The Book of the Dead, The Chaplers of Corning Forth by Day, Lon- 
don, 1898 , p. 70 , 5; 433, 9 ; 467 , i4. 

2) Cf. Drioton, Expressions prépositionnelles d’identité, Annales du Service, XL, p. 620. 

m 2^3» «parmi», W.B., II, p. 2 . 

(1) Pour nbw (mi t). Cf. chap. 1 24 du Livre des Morts : tslcwi im hn Wsir, tmi-i tmi-f mm wrw. 

(5) 'wy Nwt «les bras de Nout». 

(6) wnmyt, cf. Faulkner, Journal, 23, p. 177 . 

(7) Voir Le Livre des Quererts, index. 

(8) La phrase du texte original était évidemment : « hiwt-sn m itrty n itn ...» dans la- 

quelle a été inséré maladroitement le passage contenant le nom du roi. t sn r sn. pour : r sn r sn 
dittographie ! Mais le verbe manque ! 

« Pour J ~Ç. 


( 51 )*+ 


Il sort étant devenu Penoudjif, ces deux bras (1) étant devenus deux procréations de Khé- 
pri, qui est satisfait de ses deux ailes. Ce dieu grand passe ainsi près de ces dieux tandis 
qu’ils louent sa chaleur et leurs âmes passent à sa suite. Le grand dieu fait ses transfor- 
mations (3) et appelle les âmes W) parmi lesquelles il se trouve. Alors l’obscurité enveloppe 
ceci l ' 6 * . 

Cinquième Tableau 

Ce tableau représente un dieu criocéphale tenant le sceptre (( et le signe 
Devant lui un petit disque rouge. Deux bras rouges sortent de terre et 
font le geste d’adoration devant une chapelle contenant un dieu à tête de 
vautour dénommé — ► JikU 161 - Derrière la chapelle un grand disque rouge 
flanqué de deux uræi aux bras humains levés. Du disque sort un scarabée 
les ailes éployées, un disque rouge entre les pattes de devant. Derrière l’uræus 
de gauche, deux chapelles contenant les divinités à tête de cobra— > jT D (7) 
et à tête de crocodile — » Dans un cartouche placé au-dessus de cette 

dernière, un dieu à tête de taureau, dénommé — * ’im *— ^ Au-dessus 

du tableau, le texte XIV (pl. XXX) : 

Ces dieux sont ainsi : ils s’unissent à Penkhepery et à ses naissances qui sont dans la 
Douât. Les deux Uræi '- 10) saisissent ses deux ailes, ( c’est-à-dire ) les bras de Tai. Ray, 
l’âme de Râ s’unit à ses grands (11) , les grands dieux, ses formes, quand il sort et éclaire (12) . 
Ce dieu (,3) passe ainsi près de la Querert de la Rutte. 


(M Espace laissé en blanc. 

\mw, «chaleur». Sans déterminatif. 

(3) Pour ir-f hprw-(f). 

(*) Pour (n) b\w. Cette orthographe étrange du mot bîw se rencontre également pl. XXVIII, 

4. 

(5 ) Pour : lilp-hr-st [sic, pluriel!) kkw. 

( 6) Cf. bîy, blyw dans Le Livre des Quererts , Index. 

< 7) nlny. 

( 8 ) hsî. 

W Voir Le Livre des Quererts , Index. 

(io) Trois traits au lieu de deux. 

(»i) Le signe dans la tombe de Ramsès VI est fait comme f-£). 

( l2 > Dans Champollion, Notices II , p. 599, la colonne 17 vient avant la colonne 16. 

(13 ) Dans la tombe le trait de "1 m a été transformé en vase | :« L’âme de ce dieu passe (?).» 



+*•( 52 ) 


Sixième et Septième Tableaux 

Les tableaux six et sept, séparés par une colonne laissée en blanc, forment 
une seule scene et occupent toute la hauteur du deuxième registre. Un dieu 
criocéphale tenant le sceptre \ et le signe ^ est précédé d’un petit disque 
rouge. Il s avance vers un groupe formé de quatre cartouches contenant 
des divinités. Entre les cartouches, dans un tertre, un personnage courbé, 
les pieds enfoncés dans la terre. Devant le cartouche supérieur de droite 
~ ' - | J P s (1) ’ devant celui de gauche — > ^ “ . Les deux divinités à tête en forme 
de —, dans les cartouches inférieurs, ainsi que le dieu courbé dans le tertre, 
n’ont pas de nom. 

Une théorie composée de quatre dieux criocéphales et de quatre autres, 
dont les lampes || remplacent les têtes, marche vers la droite. 

Au-dessus de cette double représentation un long texte de vingt-six colon- 
nes, XII (pi. XXVII-XXIX) : 

Ces dieux sont ainsi. Ils gardent l intérieur du ciel la région mystérieuse, cachée, 
qui se trouve dans la Douât. Râ parle W à ( r ’> son œu/M, qui fait respirer le corps tandis 
qu’ils (le) W gardent. Râ appelle M ces dieux qui montent la garde et leurs âmes < 9 ) passent 
à sa suite tandis que leurs corps restent à leurs places. Or, quand il les l 1 ») a dépassés ( l’obscu - 


( 1) hbst. Voir Le Livre des Quererts, Index. 

(2) Pour slw-sn. 

(3) W.B., III, p. 369 « der innere Himmel». 

(4) Pour I « S6- 

(5) mdw hr comme pl. XXIX, 9. 

nnwt-s « son œuf», 1 œuf de la Douât, cf. p. i 4 , p. 20 et p. 48 (5). On pourrait également 
traduire, comme je l’ai fait précédemment. « Paroles de Rà (à) hry(t)-mwt-s» ou hry-nnwt-s 
( BIFAO , XLVII, p. 1 yk) cf. le dieu * « • p. i 4 , mais je pense qu’il s’agit dans ce cas de 
l’ovale dans lequel se trouve Osiris, a' registre, a' tableau. Cf. Annales du Service, t. XLIX, p. 1 4 a . 

(7) Pour if sim-su sw (?) ; pour +>(?)• 

Les lignes 4 et 5 ont été mal copiées par Champollion, Notices II, p. 598. 

m Pour «animé», «spiritualise» (voir Proceedings SBA, XV, p. i 4 o) ou bien une 

faute & , , pl. XX, 4 . Cette graphie se rencontre également pl. XXVIII, 4 , XXX, 4. 

(10) JL , même faute qu’à la planche XIX, 6. 


—*+•( 53 )< 


rite enveloppe ceci ) ^ ensuite . Ce que dit Râ aux ^ dieux qui gardent les brûlants : « O, 
Enneade des gardiens des brûlants âmes derrière les corps de la région mystérieuse 
gardiens de celle dont la tête est dans V ombre de leurs jambes gardiens et guides de la 
région mystérieuse , qui dans le feu deviennent lumineux. Ils gardent V Occident des deux 
( Urœi ). Salut à vous, je passe près de vous, brûlants qui portez des lampes (7) ». Ces dieux sont 
ainsi. Ils gardent les brûlants tandis que Râ leur parle ^ et leur ordonne leurs formes (?) ^ . 
Ils engloutissent leurs lampes après que Râ les a dépassés. Leurs rayons^ sont derrière les 
âmes de ces dieux qui passent à la suite de ce dieu (Râ), lorsqu'il traverse la région mysté- 
rieuse. Ce que dit Râ lorsqu'il passe par ses mystères, lorsqu il passe les cadavres de l'Occi- 
dent : «O Occident, Occident toi qui garde tes cadavres ( lit : ses cadavres ), Occident! La 
vérité est entre (tes) portails^. Je passe près de vous, je vous traverse, (Ô vous) dont les âmes 
sont anéanties ^ 12 L Salut à toi! Me voici, je passe près de toi ^ 13 ^, car tu es celui qui cache ce qui 
est en lui. Grand corps! Région mystérieuse! Saluez le roi Osiris, maître des deux terres, 
Ramsès VI, le justifie. Jubilez! Me voici je passe près de toi , car tu es celui dont j' éclaire 

le corps ». 


TROISIÈME REGISTRE 
Le troisième registre contient trois tableaux. 


(1) Le copiste a sauté tout un passage. La phrase devrait être : ir m ht 'pp-f hr sn(lup'hr-st)kkw. 

(2) (ri) nlrvo slwtyw. 

(3) i psdt shvtyw rkhyt. 

(4) bîw (?) m ht hîwt stlyt (pour CTI ) ou bien (m) stlyt. Voir la représentation. 

(5) C’est ce que donne notre texte. Je me demande si le copiste n’a pas malmené le texte ori- 
ginal décrivant la s^?/£-Nout : tp-s m kkw rdwy-s (m kkw ), comme dans Le Livre des Quererts, 
pl. LXXX, 2. 

(6) Pour sîw-sn. 

(7) Y pour h, cf. Fairman, Notes on the Alphabetic Signs, Annales du Service, XLIII, p. 242 , 
n° 276. 

« Pour j — , cf . pl. XXVII, 9. 

(9) On s’attendrait à wd-f n sn irw-sn. 

(10) Pour stwt, transcription fautive du signe 

(11) Pour mït m rwty imywty (?) 

(12) Pour htm-bîw. 

(13) Deuxième personne du féminin : imntt, «l’Occident». 

(14) Pour mhwi. 

(15) pour ^ p. twt is shdA hlt-k. Le corps de Ramsès VI est identifié avec Osiris dans 
son œuf. 


8 


( 5 h )*+ 


Premier Tableau 


Entre des chapelles contenant des divinités et groupées en deux rangées 
sont placés : un dieu criocéphale tenant le sceptre (j et le signe et un 
grand disque rouge duquel sort un scarabée les ailes éployées qui élève à 
son tour un petit disque. Derrière le dieu criocéphale, les divinités dans les 
chapelles sont anonymes. Dans les chapelles supérieures, elles regardent vers 
la gauche et ont, la première, une tête de silure (?), la seconde, une tête 
humaine avec barbe. Dans la rangée inférieure, les figures regardent vers la 
droite; la première a une tête de silure, la seconde celle d’un faucon. Devant 
le dieu criocéphale se trouvent quatre autres chapelles avec des figures mâles 
regardant à gauche. Ce sont (de droite à gauche et de haut en bas) : 


Sur le grand disque rouge est tracé en noir l’inscription suivante : 

sic 

î — Æt'M ■ \ = «i J 1 

‘ - * I ■ <=> I | I I J\ l JJ W 1 )l l 1 I I i JT <=> y\ 

Ce dieu est ainsi. Ce qui est ® sur lui sort des ailes. Ce Khepri (est) parmi (?) eux. 
il '' sort dans sst ty dans l’Occident. Ce Râ devient le grand Khepri dans l’Occident. 


A gauche du disque sont sept chapelles, quatre en haut et trois en bas. 
Elles contiennent (de droite à gauche et de haut en bas) : 

Une momie avec un scarabée en guise de tête — * % 1 1 1 a -HJ 

Une momie à tête de femme — ^ * 1 ‘ 1 * % 

(1) «Le corps d’Osiris», «le corps de Geb», «le corps de Chou» et «le corps de Debaty». 
Dans ce dernier nom le s=3 final est pour (?) 

(2) Pour hry-f : ^ ^ . 

(3) Pour mm (?) 

(4) Pour sw, cf. Lange und Neugebauer, Papyrus Carlsberg, n° î, p. 8i. : « Partkel der 

Erzâhlung». 


Une autre momie à tête de femme — ► % > > > * % 

Une momie à barbe divine (sic) — *• 

Dans la rangée inférieure, une momie à tête de faucon — ^ * 1 1 1 J * ^ 
( 2 >, une momie à tête d’oiseau au bec droit J rflllZ^ * 3) - Enfin, 

une momie à barbe divine — <- ^ | (*). 


Deuxième Tableau 

Quatre personnages barbus tiennent devant eux quatre « ennemis » rouges 
renversés. 

Devant le premier groupe, à droite : \ ( 5 ) ; devant le second : 

— > ► f ZT ! P « iTi ? devant le troisième : — * | P J e ,Ti ’ devant le quatrième 

personnage debout : — — devant les jambes de tous les quatre : 

Au-dessus du tableau, le texte XV (pi. XXXI) : 

Ce que dit Râ ( aux ) ^ dieux gardiens de la flamme : « Ô, dieux, Ô dieux! Gardiens de 
la flamme, me voici, je passe ^ près de vous, je vous appelle (10) dans vos Quererts (11) , je vous 
donne vos formes, car vous êtes ceux d 2 ) dont la flamme est grande, qui mettez le feu parmi 
ces ennemis-là, dans V Occident. Le roi Osiris, maître des deux terres , Ramsès VI assumera 
ces formes comme Râ, car il est plus important que Celui de la Douât 

{1) «Le corps de Khepri», «le corps de Tefnout», «le corps de Nout» et «le corps d’Isis». 

(2) « Le corps de Hor Douaty». 

(3) «Le corps de Hor hnty-(jrty ?)». 

(4) «Le corps d’Anubis», hit in(pw). 

w Cf. Le Livre des Quererts, Index. 

(0) imy-hskw , * l-hskw et hry-hskw. 

W Cf. Le Livre des Quererts, Index. 

W Pour (n) nlrw. 

m P °ur;ZL 

{18) Pour dwi-i. 

(U) krrt, en écriture énigmatique. 

(l2) Cf. W.B., V, p. 36 o (io); Budge, The Book of the Dead, The Chapters of Corning Forth by 
Day, London, 1898, p. 4 et 4 7b, 8. 

(ia) dwlty. 


— •v>( 56 )•«-{—— 

Le texte XVI (pi. XXXI) suit ce tableau : 

Ces dieux sont ainsi (ils gardent ) M les corps de ceux qu’ils ont décapités et dont les 
membres ils ont renversés. Ce dieu leur inflige le mal sans qu’ils lui parlent. Les âmes de 
ces gardiens entrent à la suite de ce dieu. L’obscurité enveloppe ceci ® après qu’il (les a 
dépassés) W. Leurs corps restent ^ à leurs places éternellement. 


Troisième Tableau 

Quatre femmes lient les bras derrière le dos à quatre prisonniers rouges 
agenouillés, sur la tête desquels est posée une lampe allumée. Le dos tourné 
à la quatrième femme, une femme lie les bras derrière le dos d’un prison- 
nier rouge debout qui est conduit par une figure féminine également 
debout, les bras tendus. Au-dessus du premier prisonnier à droite : — ► ^ ; 

devant la première femme : — »- ~ || ; devant le deuxième prisonnier : 

*■ ^ ’ devant k* deuxième femme : — * ^ 1 | (®) ; devant le troisième 

prisonnier : — ► f&_ ^ ; devant la troisième femme : — ► ^ |< 1 2 3 * 5 * 7 ) ; devant le quatrième 
prisonnier : ^ x ; devant la quatrième femme : — * ^ J — 1 1 )| ( 8 ) ; devant la 
femme qui lie les bras du prisonnier debout : ; devant la 

femme aux bras tendus : — ► / ^p^^(io) 

Au-dessus du tableau, le texte XVII (pl. XXXII-XXXIII) : 

Ces dieux • 1 1 * 3 ' sont ainsi ' ] ' : ils (lient) les corps de leurs ennemis et y mettent le feu. Ce 
dieu grand leur inflige le mal. A peine dépassées, ils sont dans les ténèbres sans qu’ils voient 


(1) sn s(îw-) sn (?). On voit encore 

(2) Pour hîp'hr'St (”"“ = . 

(3) Pour m ht (p)-f hr-sn. 

W Pour “]j* 

(5) «La brûlante». 

{6) «Celle qui dessèche» (?). 

(7) «La flamme». 

(8) « Celle qui brûle». 

(9) « L’engouffreuse» (?). 

(10) ninyt . 

{ll) Pour ntryt, «ces déesses» (?). 

!,a) JÎrnJÎL p° ur ou 

(l3) Pour ^ qvv-j, «lier» (?). 


des traces de 


>111 * 


— **•( 57 

les rayons B). C’est la voix de Râ qu’entendent ces déesses et elles respirent par elle . Ce que 
jettent ( lit : donnent) ces déesses c’est la jlamme au milieu des ennemis de Râ . Au moment 
ou il passe il leur donne leurs formes . Ce que dit Râ lorsqu’il passe cette Querert mysté- 
rieuse dont le feu est grand : « Ô, les mystérieuses, qui brûlent les corps de l’Igert, qui 
montent la garde dans ^ les ténèbres. Ô, me voici, je passe près de vous, les mystérieux 
j’arrive la grande flamme. Guidez-moi, guidez-moi. Recevez-moi, Grands de Mystère. 
Engloutissez la flamme, (vous) qui êtes parmi les âmes a ma suite et qui passez. Acclamez- 
moi lorsque je passe près de vous, qui êtes dans vos jubilations. Je .. . jubilez, pliez [votre 
bras) ^». 

Le reste du registre est occupé par le texte XVIII (pl. XXXIII) : 

Ce que dit Râ ^ [à) la grande image qui est aux pieds de la Mystérieuse : « Ô cette image 
aux apparitions mystérieuses, qui est aux pieds de la Mystérieuse^ . Plie ton bras. Allonge 
ton bras ^ . Me voici, je passe les corps de l endroit mystérieux. Mon ame passe ceux parmi 
lesquels vous vous trouvez (10) . Je suis né par moi-même ^ l) . Je passe près de vous. Votre gran- 
deur vous appartient, votre flamme ^ vous appartient, vos lampes vous appartiennent, vos 

(1) Peut-être pour hddwt r : g \\ ( <==> l ) ^ . 

( 2 ) Pour slw (m) kkw. 

( 3 ) Cette phrase contient une faute. Ou bien il faut admettre que est un pluriel, 

ou corriger le début : J \ J J ] 1 — S comme pl. XXIX, 4 . La suite semble 

indiquer que la première supposition est correcte. 

( 4 ) S pr hr pour spr r (?) Ou bien : spr-i hry (ou hrt) * It-sdt , « j’arrive à celui, ou celle qui est 

au-dessus de la grande de flamme». 

( 5 ) Ou bien deux fois lmp. : «Passez et acclamez-moi». “ serait pour : . 

(•) On peut également restaurer : iw-i ( m ) hnw hr k'h ('• tn ). Il me semble toutefois que le 
copiste a sauté un bout de phrase après iw-L f est de trop (?). Pour l’expression k'h-, cf. Le Livre 
des Quererts , pl. III, 5 , 6, 8; IV, 2, 4 , 5 , 6, V, 6 sqq. 

Pour ddwt R n. 

W Pour nty hr rdwy (^ ^ JJ) • 

( 9 10 ) Cf. Le Livre des Quererts, pl. III, 5 - 6 , 8 ; IV, 2, 4 - 5 , 6,V, sqq. Pour 

0 °) Pour bld hr & hr imyW'tn , ou bien bl-i slsf hr imywUn. Pour sls-hr, cf. Le Livre des Quererts, 
pl. XVII, I; XXVI, 2. 

( u ) ^ pour • Junker, Grammahk der Denderatexte, p. 87 et Touraeff, Bulletin de l Aca- 
démie impériale des Sciences, VI série, 1 5 janvier 1916, n° 1 ? p* 1 7 » on ^ n °l e fl ue P ronom su ^" 
fixe - s’emploie dans les textes de la Basse Epoque pour la première personne du masculin et 
du féminin. Ne serait-ce pas des graphies dues à l’hiératique? 

(12) Pour (n) tn. 


*>( 58 )•«-* — 


feux (vous appartiennent ) !l) . Je passe ^ votre endroit mystérieux. Vous êtes satisfaits de 
ce que j énoncé ;!l . j ordonne que vous respiriez, que vous vous réjouissiez par moi. Réjouissez- 
vous! Car c est bien moi qui inflige (le mal à vos ennemis) ^ . 


QUATRIÈME REGISTRE 

Le quatrième et dernier registre contient quatre tableaux. 

Premier Tableau 

Le premier tableau est composé de trois groupes : à droite, deux bras 
sortant de terre élèvent un «chaudron» dans lequel sont deux têtes et deux 
cœurs, chacun avec un poumon attaché. Entre les bras, une tête qui vomit 
des flammes indiquées par un trait rouge. Devant ce groupe, un personnage 
à barbe qui tient un couteau. 

A droite des bras : w * n ( s > . 

Devant le dieu au couteau : — ^ « 1 J ^ (6 L 

Le deuxième groupe est formé par deux femmes qui tendent les bras 
au-dessus d’un vase en forme de cœur ♦. 

Derrière la femme à droite : — >- j ^ y (?) . 

Au-dessus d’elle : *— #J _ («). 

Au-dessus de la femme à gauche : —h ► | J 1 “ C»), 

(l) n tn manque. 

« Pour J- 
<3) Pour imywt-r’-i. 

^ twt ts wdy (i dml m . . .'j. 

(5) ' wy-hryt «les bras du poêle». 

(,) 'wy-nm(t ) « les bras du billot». 

(7) « Celle qui tranche». 

«La pourfendeuse». 

m ibyt (?). 


«•( 59 )♦ 


Tournant le dos à cette dernière, un dieu armé d’un couteau se dirige 
vers deux bras sortant de terre qui élèvent un « chaudron » avec deux têtes 
et deux morceaux de chair. 

Entre les bras est placée une tête crachant le feu qui est indiqué par un 
trait rouge. 

Au-dessus du dieu qui porte le couteau : ■* — y J ^ | ! C (1) - 

Devant lui : «<— 

Au-dessus de la tête crachant la flamme : « — ^ x | ( 3 ). 

Après les bras à gauche : — * »l x et plus bas : J ( 4 ). 

Après ce tableau vient le texte XIX (pi. XXXIII-XXXIV) : 

Ces dieux sont ainsi : [Les préposés aux ) chaudrons ^ placent les têtes dans leurs chau- 
drons, les membres et les cœurs dans leurs poêles. Les bourreaux saisissent leurs couteaux (?) 
tandis que les déesses ^ surveillent les morceaux coupés (?) Ces quatre bras du dieu ^ 
élèvent leurs chaudrons. Le dieu grandi attise [étant) dans son feu^ X{ \ la déesse attise 
[étant) dans son^ feu . Ils cachent leurs corps lorsqu’ils^ donnent le feu sur leurs 
poêles. Les rebelles . . . (15) . 

(1) nmyt (?) «Le bourreau». Voir Le Livre des Quererts, 2 e fasc., p. 28. 

(2) 'wy-ï..., «les bras jaillissants» (?). 

(3) «les bras de la flamme». 

(4) Pour imy-nsrt (?). 

(5) Un mot manque, hryw (?). Ou bien les «chaudrons» était l’inscription qui accompagnait 
la représentation sur l’original et a dû passer dans le texte à la suite d’une erreur du copiste. 

(#) Deux mots orthographiés de la même manière. Le premier, ligne 1 , doit signifier « les 
bourreaux», nmtyw , le deuxième «les couteaux» nmw. 

(7) Pour ntjyt (?). 

(8) hbsw «les morceaux coupés» (?). 

' 9) (n) ntr ou bien ntry : «ces quatre bras divins». 

Pour “|i (?). 

(11) Pour 

(12) Pour ^ ^ ( 1 ( (-*-) . Ce passage se rapporte évidemment aux deux têtes placées 

entre les deux paires de bras qui supportent les chaudrons. Bien que dans la tombe de 
Ramsès VI le sexe ne soit pas indiqué — elles n’ont pas de barbe — une doit représenter 
un dieu, l’autre une déesse. 

(13) Pour sn v sn imn^sri) h\wt*sn. 

(u) Pour sn. 

(l5) Le reste manque. 


( 60 )*+ 


Deuxième Tableau 

Le deuxième tableau représente une femme couchée dans un cercueil. 
Au-dessus du cercueil sont six chapelles contenant trois divinités mâles et 
trois femmes les jambes enfoncées dans la terre. Ils lèvent tous les bras en 
faisant le geste d adoration. Au-dessus des jambes de la fe mm e dans le cer- 
cueil : — 

Dans les chapelles, devant les dieux mâles (de droite à gauche) : 

— nn- et 

Devant les femmes dans les chapelles (de droite à gauche) : 

Le tableau est suivi par le texte XX (pl. XXXIV-XXXV) : 

Ces dieux sont ainsi, ils gardent Pni iny-l ’■ f ^ et Nty-mhn-f dieux mystérieux qui 
cachent Khepri. Ra les appelle et leur donne des ordres à leurs âmes. Alors eux passent à 
sa suite, tandis que leurs corps restent ® a leurs places. Lorsque ce dieu grand passe les Que- 
rerts des mystérieux pour ceux parmi lesquels ils résident, il ordonne la Mâat pour '- 7 ' le roi 
de la Haute et de la Basse Egypte, maître des deux terres, Ramsès VI, le justifié. 

Troisième Tableau 

Le tableau représente deux dieux criocéphales marchant vers la gauche. 
Celui du devant saisit la queue d’un énorme serpent recourbé au-dessus de 
deux dieux enfoncés jusqu a mi-genoux dans le sol et d’une chapelle conte- 
nant un Osiris dont les pieds sont également enfoncés dans la terre. Un 

<l> «Le corps de la destructrice». 

(2) Voir Le Livre des Quererts, index. 

( } st,yt, snyt, htm-hr. Les dieux et les déesses portent les mêmes noms. 

(4) Pour pn imy tlf. 

(5) Pour nty (m) mhn-f. 
m Pour mn. 

(7) Pour mVt n. 


— «.( 61 )**— 

troisième dieu criocéphale, à gauche, saisit le cou du serpent. Un couteau 
rouge est placé en travers du corps du serpent, près de la tête. 

Devant le premier dieu criocéphale, à droite : •<— | j ^ ^ 3^1 * (1) - 

Devant le deuxième dieu criocéphale : i j| ÜZ -i- ^ * (2) . 

Devant le dieu placé en face d’Osiris : ^ J J W. 

Inscription dans la chapelle, en face d’Osiris : — > * ^ 

Devant le dieu qui porte deux plumes et qui se tient derrière la chapelle : 

Devant le dieu criocéphale qui saisit le cou du serpent : — ^ l6) * 
Le registre est terminé par le texte XXI (pl. XXXV) : 

Ce que Râ dit aux dieux des Buttes qui gardent son disque « Puisse-t-il être en paix . 
Puisse-t-il être en paix, le disque dans la Douât. Le disque est en paix à V Occident. Les 
bras de la Mystérieuse de face sortent et ^ V élèvent.» 


(1) htm-bUf. 

W htm-bUf. 

« hU gb. 

(4) Wsir hnty imnt. 

(5) hit tl(tw)nn. 

(6) «Celui qui étire Apopis». 

W Cf. Le Livre des Quererts , pl. CXXXIX, 2. 
Pour wtj'sn ( sw ). 


SUPPLÉMENTS 


Nous avons cru utiie de reproduire ici les textes qui accompagnent quel- 
ques représentations provenant d’autres tombes royales, identiques ou sem- 
blables à celles qui se trouvent dans la Salle du Sarcophage de Ramsès VI, 
que nous venons de décrire. 

I. LE DIEU ITHYPHALLIQUE. 

Le dieu ithyphallique debout dans un entonnoir, placé dans les replis d’un 
grand serpent (p. 18), se rencontre dans la tombe de Taousert usurpée par 
Set-Nakht W. Cette scène est placée comme celle de Ramsès VI sous le tableau 
représentant la barque solaire, précédée et suivie d’un dieu qui s’incline 
devant elle en faisant le geste d’adoration. Dans la tombe de Taousert et 
Set-Nakht, trois divinités criocéphales marchent devant la barque en regar- 
dant en arriéré. Le dieu ithyphallique se tient debout entre deux disques 
rouges et est entouré d’étoiles. Sept sont devant et six derrière lui, mais 
disposées différemment de celles qui se trouvent dans la tombe de Ramsès VI. 
Au-dessus du disque placé devant le visage du dieu se trouve le signe ^( 2 ). 

Sous les replis du serpent quatre personnages marchent à la rencontre 
du dieu ithyphallique. Ils sont dénommés (de gauche à droite) : 

Vt; $t; A* et ♦*= (s) - 

Ce dernier est représenté debout, faisant le geste d’adoration. Derrière 
le dieu ithyphallique sont placés quatre autres personnages qui portent les 
noms suivants (de gauche à droite) : et ^ <=-■#• W. 

Voir Lefébure, Les Hypogées royaux de Thèbes, pi. 67 , gauche. Une représentation semblable 
existait également dans la tombe de Ramsès III, Champoluon, Notices I, p. h ■> 0 . Sur un carton- 
nage de momie trouvé au Ramesseum, Quibeli., The Ramesseum, pl. XXVIII. 

(î> Pour imn (mnwt), cf. Lefébure, Sphinx , IV, p. 2. 

(3) Cf. p. i3. Ce sont : vop-hr (pour : ilwt-hr (?), hpr-hr, db’,-hr et hrly (?). 
l4) Ce sont : ljry-tî, stl-ib, imn-ib et imn-r-ib. « Celui qui est sous la terre», «Au cœur du 
mystérieux», «Qui cache sa pensée» et «Celui dont la pensée est insondable». 


».( 63 ) 


La même représentation se rencontre également dans la Salle du Sarcophage 
de la tombe de Ramsès IX h). Les scènes qui l’entourent semblent être prises un 
peu au hasard dans une série de compositions différentes (pl. XXXVI et XXXVII). 

Ainsi, à droite, sont deux tableaux superposés, le premier représentant 
un dieu couché dans les replis d’un serpent tiré de la sixième division du 
Livre de l’Amdouat, le deuxième, deux dieux debout, les bras tendus au-dessus 
d’un cartouche contenant un ovale et quatre signes de chair, pris probable- 
ment dans Le Livre des Quererts ^ . 

A gauche de cette représentation est placé un texte représentant un long 
discours du dieu Râ que celui-ci est censé prononcer au moment de la 
traversée de la Douât. Par contre le tableau représentant le dieu ithyphal- 
lique est le plus complet que nous connaissons. Malheureusement, la partie 
inférieure de la représentation a complètement disparu. 

On ne voit, par exemple, que les têtes des dieux dans le repli du serpent 
devant et derrière la figure principale. Toutes les scenes sont accompagnées 
de textes en écriture hiératique. 

? 

Devant la figure principale : * - * 0 > ■ > J (3) . 

A droite, devant «l’entonnoir» : 

' rr, = — VT -f'T*- — l V 


(U Voir Lefébure, Les Hypogées royaux de Thèbes , pl. XIX; Guilmant, Le Tombeau de Ramsès IX, 
pl. XCII. 

(2) Cf. Le Livre des Quererts, pl. LI. 

( 3 ) Cette divinité dénommée également imn-wnwt, se rencontre sur la deuxième «chapelle» 

de Tout-Ankh-Amon : Alexandre Piankoff, Les Chapelles de Tout-Ankh-Amon, pl. IV. En effet, 
la grande figure debout dont les jambes et la tête sont dans des cercles formés par deux ser- 
pents Mehen est désigné par une inscription énigmatique comme A — m a . Le premier signe 
est pour imn, les deux autres font allusion au verbe W.B., I, p. 3i3 ( 10 ); A 

ce dernier dét. aussi par — nu, W.B., I, p. 3i8 ( 1 ). Ce Det. est dû probablement à un 
jeu de mot avec m, W.B., I, p. 3i4 (i5) — de là — « Celui qui cache les fuyants» = les 
heures. 

( 4 ) Ces inscriptions ne sont pas très nettes sur la planche de Guilmant, elles sont beaucoup 
mieux reproduites dans Lefébure, Les Hypogées royaux de Thèbes, pl. XIX. Je les ai collationnées 
d’après des photographies et dans la tombe de Ramsès IX. 


' 2i - — • ‘*»'m • Â 

îi®k+Z(®iU£°:iMlP¥'k(®lli:Z,lf Ï 2 =l“> 
î~r^T"'TVVV- 

tj,. TJ- 

Face à la figure principale 
Devant la première femme : 

iiîr-T îT’VMn ; j=^v*r ?— sj. 

Devant la deuxième femme : 

;T*kMJ ? rüpp'-nic*— 

Devant la troisième femme : 

icfa &■*=.! îT'kMJ" !=SMrrtJ ÏŸ 


Devant la quatrième femme : 

i.-Tr^^JLTf*^] ; MJ» >T i ’\~m\ î hWJ 

Derrière l’enfant et la lampe : 

Derrière la figure principale 
Devant la première femme : 

H-rfr^A ;”kuj i+iiM- wv îPdrr- 

Devant la deuxième femme : 

:i+î=A T”MJ+ îfcHIJ f p'tt/np îri- 

Devant la troisième femme : 


Æ 


IV-J] ■ 3 


“MJ ïP-fi-P î“VT.t îTJ^y, 


— - ^*( 65 )■ 





Devant la quatrième femme : 

ü±^-=Tî.î“kMJ ïi”rjT:^-HMJ;~TV-j- 

î cï" . 


Devant la cinquième femme, quelques traces : 



En dehors de «l’entonnoir», neuf colonnes : 


! kH;=:iTin>T”'ZSll\^rn 

[ 5 k ^ T 1 " P j ^ rH * [ V ^ •** 1 


JL > A m V © 

|— — -i~— m ï j+wm 


A droite, devant «l’entonnoir», dix colonnes : 

Ces dieux qui ne voient pas la lumière de Râ ils gardent dans les ténèbres , ils respirent 
dès qu’ils entendent sa voix et dont ï âme va^ à sa suite. Ils font de sorte que l’Osiris , le 
roi Ramsès IX , puisse pénétrer les chemins inaccessibles qui sont dans V Occident, pour que 
soit éclairée pour lui V obscurité profonde, pour qu’il voit Celui qui cache les heures. 


Face à la figure principale 
Devant la première femme : 

Celle qui préside à son tir ^ dans W Pen-Chetai parmi ^ les corps de Celui qui cache 
' les heures. 

Devant la deuxième femme : 

Celle qui préside à son tir dans Pen-Chetai, qui donne naissance à ses corps mystérieux . 

(1) Cf. pl. VI, i et pl. IX, 3 . Lit. « ceux qui ne voient pas les rayons de Râ (à savoir), ces dieux 
ils gardent. . . ». 

(2) Pour biw. 

(3) On s’attendrait à hryt stt-s, cf. Pyr., § îaoa, 12 3 /. 

(/J) (m) pn stlyt (pour stîy). Cf. Le Livre des Quererls, pl. XXX, 9. 

(5) Pour mm (?). 




9 


» ( 66 )•€--*— 


Devant la troisième femme : 

Celle qui présidé a son tir dans Pen-Chetai, lorsque sa, semence descend, dams snfydG qui 
la reçoit. 

Devant la quatrième femme : 

Celle qui préside a son tir dans Pen-Ghetai, qui donne naissance aux mystères , qui de- 
viennent des enfants 

Derrière l’enfant et la lampe : 

Ce dieu est ainsi , il procréé la flamme. . . snfy, il (la) reçoit. Alors ce dieu entre . ... il 
donne la famme dans V endroit des damnés. 

Derrière la figure principale 

Devant la première femme : 

Celle qui présidé a son tir dans Pen-Ghetai, celle qui guide, elle éclaire les choses cachées. 

Devant la deuxième femme : 

Celle qui présidé a son tir dans Pen-Ghetai, celle qui guide, elle éclaire les choses cachées. 

Devant la troisième femme : 

Celle qui présidé a son tir dans Pen-Ghetai, elle éclairé l obscurité et ceux qui se trouvent 
entre ses deux bras. Elle ouvre V obscurité des chemins (?). 

Devant la quatrième femme : 

Celle qui présidé a son tir dans Pen-Ghetai, celle qui loue. Elle protège ses formes. Com- 
bien accomplie! Combien accomplie! Celle qui loue son âme. 

En dehors de «l’entonnoir», neuf colonnes de texte : 

Ces dieux qui ne voient pas les rayons de Râ, qui gardent dans V obscurité, qui respirent 
en entendant sa voix, dont les âmes passent à sa suite. Ils font que le roi Ramsès IX entre 
et sorte dans l Occident, que son âme ne soit pas repoussée, que ses formes resplendissent avec 
Chetai, le guide, celui qui se trouve ^ dans ses heures. 

(1 > Cf. p. 18. 

(2) Pour èdt y w (?)• Gf. Le Livre des Quererts, pl. LXXXVII, a/3. Voir aussi pl. LI, en haut et 
à gauche. 

Pour imy-wnwtf, i. d. stîy lui-meme. Ou bien : «le guident ceux qui se trouvent parmi 
ses heures (i.d. les heures de stly )». 


*( 67 > 


II. LE CROCODILE 
QUI DONNE NAISSANCE AU SOLEIL. 

Cette scène rappelle la représentation décrite à la page 29 . Elle se ren- 
contre deux fois avec un texte explicatif dans deux tombes royales : sur la 
paroi gauche de la Salle du Sarcophage dans la tombe de Ramsès VII M et 
sur la paroi droite de la dernière salle dans la tombe de Ramsès IX ( 2) 
(pl. XXXVIII). Du ventre d’un crocodile debout placé sur sa queue surgit 
un disque surmonté d’une tête de bélier. Cette tête est dénommée dans 
Ramsès VII [«■• J et dans Ramsès IX. Dans Ramsès VII on ne 

voit que la tête du bélier, le disque manque. A gauche, trois dieux s’a- 
vancent vers le crocodile, les bras levés en adoration. Ils portent les noms 
suivants : 

Le premier : — » ^ 1 1 J (R. VII), — - J/ — » ^ | (R. IX) { - k \ 

Le second : — » ^ 1 1 t (R. VII et R. IX) I 5 ). 

Le troisième : - J = (R. VII) et - J (R. IX) M. 

A droite du crocodile se tiennent debout trois femmes. Ce sont (de gauche 
à droite) : 

La première (la plus proche du crocodile est momiforme dans Ramsès IX) : 

_ (R. VII), -> ” (R. IX) W. 


(1) Lefèbure, Les Hypogées royaux de Thèbes , pl. II (texte E). 

c 2 ) Lefèbure, Les Hypogées royaux de Thèbes, pl. XVII, le texte, pl. XVIII; A. Guilmant, Le 
Tombeau de Ramsès IX, pl. XCII. 

( 3 ) «La tête de Râ», cf. Le Livre des Quererts , index. 

( 4 ) bnwy, bny, pour ce dernier nom, voir Le Livre des Quererts , index. 

(5) nry. 

(e) itm nb tlwy et itm. 

W nwt wrt et nwt. 


9 - 


— v*( G 8 )•*+— 

La deuxième : — J > — \l - J (R. VII), — J — | ^ (R. IX) (D. 

La troisième : fcn} ||ff; (R. VII), — - 1 k, ^ I M œ > ( R - IX) < 2 >. 

Le texte qui accompagne cette scène est placé dans Ramsès VII entre les 
figures qui se trouvent dans le registre au-dessus de ces représentations. 
Dans la tombe de Ramsès IX, il occupe la partie supérieure du tableau au-des- 
sus de cette scène. Ce texte se lit : ( 3 ) 


— R. IX : 
-* R. VII : 
R. IX : 
R. VII : 
R. IX : 
R. VII : 
R. IX : 
R. VII : 
R. IX : 
R. VII : 
R. IX : 
R. VII : 
R. IX : 
R. VII : 
R. IX : 


44 


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( 1 bwhyt et bhyt. «Celle qui donne naissance (?)». « L’aurorale», d’après Lefébure, Sphinx , 
VI, p. 2 o 5 . 

( * J 8 m hy( t )'> hîmhylf), « Celle qui voit». 

Ce texte a été traduit en partie par Lefébure, Le Pays des heures , dans Bibliothèque Egypto - 
logique , t. XXXVI, p. 342 ; Sphinx , VI, p. 2o4. 


< 69 > 


R. 

IX : 


>MAPT 

V . 8 8 <1 16 

■ lK £ m — H x * <2 _ 1 

” X j -i • • • X JMJ 1 • • • 

R. 

IX : 


- FrlP^I 


R. 

IX : 



2=3 1 © 1 0 I 'JL <§ S ^ 

R. 

IX : 

- — * à ^ ^ 

1 1 1 1 1 

| Fin 


Ces 

dieux 

sont ainsi dans la 

Querert de Penounty 9), qui préside au lieu de Vanéan- 


tissement. Le disque de ce grand dieu ouvre la Douât de Ounty, le dieu sort de ses 
mystères . Ounty vomit et rejette V œil de Râ qui se trouve dans son corps , sa pupille entre 
dans ses apparitions. Atoum tend ses bras vers Râ. Nout protège ce qui est en elle (?), 
tandis que les deux déesses louent la Double Âme {3) . Les deux déesses , leurs corps respirent 
par la naissance du grand dieu et elles font que VOsiris, ce roi des Deux Terres , Ramsès IX, 
V. S. F., le justifié, soit auprès de vous. Il vous loue en vos mystères, il luit sans que 
vous le voyez. Conduisez-le vers vos chemins. Il est spiritualisé comme vous êtes spiritualisé, 
car il est un parmi vous. 

(1) wnty — démon, forme d’Apopis (cf. Le Livre des Quererts, pl. LXIII, 1,2) ne doit pas être 
confondu avec wnty-dwnty (voir la note 1 7 dans Blackman-Fairman, The Myth of Horus of Edfu II. 
Journal , 29, p. 3 o). Le Dictionnaire de Berlin, vol. I, p. 32 5 (i 4 ), cite trois exemples de l’em- 
ploi de wnty (Le papyrus magique Harris, 5 , 6, Le Livre de renverser Apopis, 22,22 et Brugsch, 
Die Reise nach der grossen Oase el Khargeh, pl. XXV n, II). Faulkner, dans Journal , 2 3 , p. 176, 
ajoute deux autres qui se rencontrent dans Le Livre des Morts (Budge, The Book of the Dead , The 
Chapters of Corning Forth by Day, London, 1898, p. 38 , 5 et 298, 4 ). Il est assez étrange que ni 
le Dictionnaire de Berlin, ni Faulkner 11e semblent connaître les passages mentionnant ce démon 
dans les tombes royales. 

Dans les différents «Livres» dans les tombes royales du Nouvel Empire le crocodile est sou- 
vent associé au soleil (Le Livre des Portes , 9 e et 1 i e divisions ; Le Livre de l Am-Douat, 6,7 et 8 
divisions). La Litanie du Soleil est précédée d’un tableau que Naville décrit en ces termes : «... 
tableau symbolique divisé en trois zones; celle d’en haut contient un serpent qui a l’air d’être 
dans l’eau, celle du milieu, le disque solaire, celle d’en bas, un crocodile» (Naville, La Litanie 
du Soleil, p. 4 . Cf. la représentation de Nout sur la paroi gauche de la Salle du Sarcophage dans 
la tombe de Ramsès VI). A la septième heure du Livre de V Am-Douat apparaît le crocodile Abacha 
qui, d’après Maspero, tient l’œil (de Râ) «en sa mâchoire», (Maspero, Etudes de mythologie et 
d’archéologie égyptienne , Bibliothèque Egyptologique , II, p. 108, Bûcher, Les textes des tombes de 
Thoutmosis III et d’Aménophis II, p. 5 1 , 170). Le crocodile 1 'J™*, personnifiant le soleil, 
apparaît dans les Textes des Pyramides (§ 607 a 5 io d; Sethe, Kommentar, II, p. 357). 

( 2 ) Il est évident, qu’à une certaine époque, les Égyptiens pensaient que le soleil à son coucher 
était avalé par un crocodile céleste qui le vomissait au matin. On retrouve dans Clément 
d’Alexandrie un écho de ces croyances (Hopfner, Fontes Ilistoriæ Religionis Aegyptiacœ, S III, 
p. 3 7 i, 1. 8-9). 

Cf. pl. XXV, 3 . 


10 


LE LIVRE D’AKER 


Comme nous 1 avons déjà signalé, deux groupes de représentations dans 
la Salle du Sarcophage de Ramsès VI font partie du Livre d’Aker; ce sont : 
le grand tableau qui occupe la majeure partie du registre inférieur de la 
paroi droite, ainsi que toutes les figures sur le côté gauche du premier pilier, 
à droite (p. 3o). 

Le Livre d’Aker, qui a dû être une composition semblable à l’Am-üouat, 
au Livre des Portes et au Livre des Quererts, n’est malheureusement pas arrivé 
jusqu à nous en entier. Une seule version de l’époque saïte, gravée sur une 
des parois du corridor XIII de la tombe de Pédéménope W, est tellement 
abîmée que les quelques fragments qui existent encore peuvent difficilement 
servir à en établir le texte. 

Il est possible que dans la tombe de la même époque, celle de Pédéneith 
(n° 197)’ se trouve une version de ce livre. Malheureusement la tombe 
est ensablée. Néanmoins, sur une des parois d’une pièce, à demi déblayée 
par le Service des Antiquités en 19/12, j’ai cru voir des scènes qui rappe- 
laient celles du Livre d’Aker. 

Egalement de l’époque saïte est la scène représentant deux barques so- 
laires halées par des «âmes» qu’avait publiée Lepsius^, scène qui fait indu- 
bitablement partie du Livre d’Aker. 

Enfin, sur le sarcophage de Nekht-Nebef, conservé au Musée de Berlin, 
sont gravés des Mwyw et un lion (entier) avec la barque solaire sur son 
dos que des «âmes» à tête humaine sont en train de haleH 3 ). 

Pour 1 époque plus ancienne, c’est sur deux papyrus que nous retrouvons 
quelques scènes empruntées au même livre. Le premier papyrus rédigé pour 
la chanteuse d’Amon Dd-Hnsw-iw-s-nh (Musée 

(l) Voir mon article Les grandes compositions religieuses dans la tombe de Pédéménope, BIFAO 
XLVI, p. 76. 

l ) L/J., Àbt. III B 1, 280 (Tombe de Saqqara n° 23 ). 

(3) Reproduit dans Dümichen, Der Grabpalast des Patuamenap, III, pl. XXVII. Cf. Erman, .4ms- 
führliches Verzetchniss der agyptischen Altertümer , Berlin, 189g, p. 272. 

(1) Pour ce nom, voir Ranke, Die agyptischen Personennamen , p. 4i2 ( 5 ). 


/ 


•*$•( 71 )•€-*— 

du Louvre, Inv. 3276) contient des représentations empruntées au Livre 
d’Aker , mais accompagnées de textes très corrompus pris dans d’autres com- 
positions religieuses t 1 ). Fig. 2. 

Le deuxième papyrus, au nom d’un certain Hnéw-mé j jjjHj ^ Z "| ^ ^ 
! S JÜL, 4 fîl P (Bibi- Nat. E. G. i 53 )( 2 ) contient également des dessins 
ainsi que des textes assez corrompus, dont certains passages au moins sont 




indubitablement empruntés au Livre d’Aker. Ce papyrus, qui n’est peut- 
être qu’un fragment d’un manuscrit plus grand, mesure 72, 5 cm. X aA cm. 
(nous avons reproduit la partie illustrée, voir fig. 2). A droite, au premier 
registre d’en haut, se trouve un texte de 18 colonnes qui débute par le 

passage suivant : ; = A J ■=. ffTli: Mj* 

: “ sqq. »i. 

Au deuxième registre du milieu est un autre texte de dix-sept colonnes 
qui débute par : ; — 3S ■ ! — VL ! Y î f 


(,) Devéria, Catalogue des manuscrits égyptiens ... au musée égyptien du Louvre, p. 4o sqq. 

Voir Ranke, Die agyptischen Personennamen, p. 271. 

(3) « Ce dieu est ainsi. Il est établi sur ses rives, dans son cercueil à la tête de ses rives. . . ». 

(4) « Prendre le bon chemin de la part de ce dieu grand, tandis que son entourage repose 
dans sa barque». 


— «•( 72 )•€-*►— 


Ce texte est identique, mais pius corrompu que celui de l’époque saïte 
reproduit par Lepsius. Au registre inférieur est représentée une série de 
figures : entre deux lemmes debout sont deux figures agenouillées placées 
face à face. Puis vient une théorie de six dieux hiéracocéphales qui élèvent 
chacun un disque (nous n’avons reproduit sur notre dessin que deux de 
ces personnages). Devant le premier des dieux hiéracocéphales, cinq colonnes 
de texte, version assez fautive du chapitre xxx du Livre des Morts. Ensuite 
est représente un dieu penché au-dessus d’une butte qui contient ces mots : 

Devant le dieu penché, une «âme» à tête et aux bras humains 
qui l’adore. Lui tournant le dos, une autre âme tend les bras en adoration 
devant une momie, derrière laquelle un cartouche contenant un person- 
nage male est place debout sur les pattes de devant d’un demi-lion Aker. 
Derrière ce dernier, un personnage dénommé — * reçoit dans ses 

bras une barque qui contient un scarabée à tête de bélier entre deux 
«âmes». Le deuxième registre, indiqué par un trait, forme une courbe der- 
rière le lion Aker. Sur ce trait, outre la barque que nous venons de men- 
tionner et qui est placée sur la courbe même, sont sept «âmes» qui halent 
une barque (la première «âme» qui est à la tête des hâleurs est dénommée 

(3) ) . Dans cette barque se trouve un scarabée ^ ■ W entouré de 

divinités. A 1 avant sont deux deesses — > | | 0 t — ► ^ g l , arnère, 

derrière le scarabée un dieu cnocephale tient le sceptre Derrière lui, une 
déesse et un dieu hiéracocéphale qui manie le gouvernail. 

Au-dessus de la tête de la déesse se trouve le groupe * ^ ( 6 ). 

Au registre supérieur, a droite, entre deux dieux et deux déesses, se trouve 
un tertre contenant : •m* (7) - 

Au-dessus du tertre une momie couchée, dénommée ■“ ( 8 ) que sup- 

(1) « Râ dans la terre des mystères (?)». 

(2) tllwnn. 

(3) stîy, «le haleur». 

(/J) hpr. 

(5) wd'yt et ipt. 

{6) Pour dwltt (?) 

(7) Les quatre cornes pour quatre morceaux de chair, cf. p. 2 5 
( 8 > Pour ^ • , . 


M ™ > 


portent deux bras sortant de terre des deux côtés du tertre. A gauche, entre 
le tertre et un des bras, une inscription : — > ?('). Devant le dieu à droite : 

— ihH - ( 2 ) ; devant la femme qui se tient près du tertre : — * P~\ H ■“ » 

devant la femme à droite du tertre : — iH -('■); devant le dieu, derrière 

elle : f-! H 6) * 

Entre deux barques, qui portent chacune une momie couchée, quatre 
«âmes» sur des cartouches dans lesquels reposent des momies. La momie 
couchée dans la première barque est dénommée : — * (6) - ^ ses P ie( ^ s 

se tient Nephthys. Sur la poupe et la proue en forme de lotus sont posés 
deux disques ( 7 h 

Au-dessus de cette représentation, un texte explicatif : — ] ^ , * ./= 

PtJ!W = ; V, v si-- ' 1“ —“11 = -* 

Cette barque est ainsi (8) . Son rameur est dans la terre (?) en train de protéger l'empla- 
cement du corps divin, mystère caché établi dans sa région ■ Ce grand dieu s arrête sur 
la fleur 11 °) de cette barque, tandis que sa proue est dans l’eau ■ ll ' 1 ■ 

Les quatre « âmes » qui sont sur les cartouches portent tous le signe J 
sur la tête; deux regardent à droite et deux à gauche. Un personnage à barbe 
lève les bras en adoration. Au-dessus de cette représentation, un disque qui 


(1) Pour 'wy-Gb, cf. p. 25. 

(2) Pour dsyty. 

W dsyt. 

('*) lilyt «la lumineuse» cf. Junker, Stundmwachen , p. 6. 

( 5 > hlyty, Cf. p. 25. 

( fl > Hr-dwlty. Cf. p. 3i. 

( 7 > Cf. p. 3o. 

( 8) Pour m shrw pn. 

W hnn-f m il m hlm (ï)lt hlt-ntr stly(t) imn(t) mnti m c - st (pour ^). 

( ,0 ) wlb terme pour désigner la poupe en forme de lotus, cf. Grapow, Religiôse Urkunden, 
p. i56, i58. 

( n > Ce texte existe dans la tombe de Pédéménope, malheureusement en très mauvais état, 
on voit encore : 


— w( 74 )«— 

est relié avec les âmes par un pointillé. Dans les cartouches se trouvent les 
inscriptions suivantes : 

Au-dessus de la première « âme » quatre colonnes : 

sic 5lc 

1 ^■PVHi^^P.S.JL î i 4 -^îtï !T — • 

T III "î” I <2, ! 1 ““ fjjj] A IT3 • 

Ces déesses sont ainsi . Leurs enveloppes (?) gardent les fourneaux , leurs âmes font des 
louanges a Ba , leurs ombres lancent (des flammes dans ) les fourneaux , fewrs corps sont dans 
les cercueils . 


Au-dessus du personnage debout trois colonnes : 

o 

sic 

C est leurs visages^ qui voient les rayons de Râ tandis que ce grand dieu les appelle. 
Sa voix les fait respirer W. Les étoiles gardent. L obscurité enveloppe ensuite (ceci f ‘‘K 


La deuxième barque est identique à la première, sauf que le dessinateur 
lui a ajouté un gouvernail. La momie couchée a une tête de faucon. Au-dessus 
de ces représentations, un ciel indiqué par deux traits parallèles duquel 
surgissent quatre têtes à barbe, renversées. 


(1) nwt, h’,ty, bUy (?) et blwy (?). 
w Pour hrw'sn pw. 

(3) Pour srk-sn (m) hrw-f. 

(4) Pour sblw (?) sîw-sn hîp-(hr-st) kkw m ht. 



INDICES. 


INDEX I — TEXTES RELIGIEUX DE LA SALLE DE SARCOPHAGE 
ET TOMBE DE RAMSÈS VI. 


Je donne dans cet index l’incipit de tous les chapitres et dans V index II les 
noms des divinités qui se rencontrent sur les parois droite et gauche , ainsi que 
sur le mur et sur les piliers du fond de la salle du sarcophage de Ramsès VI. 
L'abréviation « p . » suivie d'un chiffre arabe se rapporte à mon texte; le 
chiffre romain suivi du chiffre arabe indique, dans V ordre, la numérotation des 

planches et des colonnes. 


I 

*??•>■ p- 63 ' e5 - 

IX, 3. 

i^^njir^xvLs. 

xn ’ 8 - 

v - ,m *" M îi m-: 

III, 5 ; X, a. 

sic 

-1711 m-: XXV, 4. 

m-: lx > 6- 

,AiV"t=^.=; s 4î- ; xxii, 9. 

T-*. = *»••• xxi,,. 
xxiv, s. 


* 




. JÜL*’ P- 3o, cf. p. 7 3. 


1 ■ <= 

-s. ... JL f a *??•>■ 


XXIII, 

7- 



1 ■ <= 

sic 


sqq- ; 

P- 

54. 


J 

sqq.; I, 7 . 


2 Tï: xxxv. 

* 

4 Y,?, m-: XV, 8 . 


L L * * 

II, 8. 


J 




—*-»•( 76 } 


AM ^Ti À ‘ÿ? • > XVII, i. 

*= \Æj \ i sqq. ; I, 1 . 

^=iAi-.ij~~Â| — <^A sqq.; XIV, 7. 

— v , rrî rr, rn _ I 1 , , , m- > 

XI, 8. 

4£= ^^ r _^v A ^ [73 sqq.; XXI, 8. 

— = 17 *»-' p- 68 - 

sqq.; XVI, 1. 

— yAJXT ,n “’ki?irrï m-> 

XII, 6. 

*rr; sqq. ; 

VII, 4 . 

— ? J iX— * ' X X n rri m-; 

XVII, 7 . 

— i-^âr-pim ir».- 

x, 9 ; XI, 5 . 

sic 

— l-â'ta-PPV" “TJZ 

sqq.; VIII, 7. 

— xix,!. 

• — ^ * rrî HH M A m- > xiv, 6. 

* rr, • • • <= ^ r- 1 ~ sqq. ; 

XXIX, 8. 

— XIV, 1. 

— -T/-- 
XVIII, 4 . 

— iXrnXJMH w-ï xxx, e. 

— *4ZW'^rr,ZZ * " ! J = 


! ! ^ ?Ti *77 • (*>»'•«! ( ! ) 'roy hlmyn) ; 

x, 5l 


J Vk^îTî^ml JX *? 7 - 
IV, 7> 9- 

(pour slcvsn); XXXI, 6-7. 

^ilX'kXrr; 

«77.; XXVII, 8. 

— rriy^lrTÏw-; xxvn, 2 . 

[-T - ; |jJ^X — iJ-77 sqq. (pour mw 

su); XXXII, 2. 

- X X VA X X X '~~X 

-rr^sqq.; XXXIV, 6. 

, , .^'"fTÎ * 77 -> - XIX, 5 - 6 . 

— rri^^rn^hy .nZI»' «??•; 

VIII, 4 . 

— P X^Xi* 1 X m X m-> xx, 

5 - 6 . 

riyP-V'" *7?.; XXXIII, 9 . 

HIIIX^ÎA^XX P . 3 o. 

sic 

u “MU— px xy ;;x 

«77.; p. 7 4 . 

^Zi“MrrxV ii, X * 77 - p- 13 - 

n i ■* — ~ _ , ~j|~ ■ / — ' * e 

— * «=» I I I ^ k ^ 

syy.; XXVI, 4 . 

1 1 *1,,, 

I | <=> I | | /*~***\ Av^V^y I I /Wwww, g- -1 1 Q 

sgiijf. ; V, 2. 

— V“s-,I1J *??•■• p- 64 - 

— p-»«. 

X 1 «77.; p. 28. 
-♦■^*? 7 -; p- 7 1 • 


>=~KUm^ w (fin) ; VIII, 9 ; IX, l 


— «.( 77 )«-.— 


IV ’ 3 - 4 ' 

— p- i8 - 

*-|- m ~ ^ ÿ > » — IX, 1. 

♦ 1 X % 1 X 77 J *?7->* n **- 

sic 


— U — ^ A ^ 

«77. ; 

p. 54 . 

O 1 (0 

*A T III 1 

p. 18. 


— ^ ZI 

• < p. 

1 4 . 

‘•"X V 111 -= -rr 

*??•» 

p. 1 4 , 1 5 . 

1 1 1 v — ‘ » ma 

A 1 /"**A 

s 77 

.; XV, 4-5 


- s 77 • ; 

• p. 28. 

— Il* Wfc=a *' 

m «77 . 

; p. 12. 


XI- 

^ sqq.; XXI, 

9 - 



- 3 ®^ 

j\ 

* s=> 

^ — 1 m 

«77. ; 

VI, 

9 ' 

2S£ W 


sqq. ; 

VIL 

, 8. 

• 1^= 

XX *77 •> 

p. i 3 . 



• '*=* 

üx *??•>• 

p. 1 2 . 



| * -J- m x 


IX, 

2, 



“m s 77 - ; IV » 4 - 



SIC 

1 ^ ?p • ~î~ ^ 

| < > JJ) c y ^»««A 

lAj sqq 

• ? 

IV 


5 , 6. 


1 “ ~ • ■ <= 

| <3> U ( /ww«\ <r - » A mwmm A 

IV, 5 - 6 . 

il J 7!» ■“ 1 1 J 1 ' — ' ®. 

ilJXw-; xxv, 1 . 


*77 - 


! <*> « 


«77.; XV, 2. 


1 1 

ni ■ ç y -*>- sqq. ; p. 7a . 

— P 

~ I ■ ~ sqq.; XIII. 

SS ^ fcf* | ^ — sqq. ; p. 71, XIII. 

'l 

Xl m T j iZ A \ — J ' 1 *??•>' 

XII, 9. 

j *??•>• v,e. 

*77.; 

XII, 2. 

ÜZ\“ "‘ A * - ■ * j y; * 77 - ; 

XXXIII, 3 . 

^ m T J il J .7, « ^ J .'. S ?î-’ 

XXXV, 2. 

XXVI, 7. 

"1 —h— 2^ "V ^ 1 sqq . ; 

1 I 111 -ZV -JV III 77 

XXV, 9. 

il^ ,, '£kik^ ,,, ll m m-: 


XXXI, 1. 

CHAPITRES DONT LE DÉBUT MANQUE 

B rz! e " ~ 1 1 1 -m-’ xx, 1 . 

t**+"*\ ~ -i — h — W û 

■ .■A^'" s îî- ; XX, 6. 


-— ***•( 7 8 )•€ «— 


INDEX II — NOMS DE DIVINITÉS. 


I 


A H ! ^ lî ’ w y n pp ; p- 61 - 

^ lh [pour b\ (?)] ; XXIII, 8. 

III, 7 ; XXIV, 2. 

.S.;; J II, 3 , 5 , 6; V, 4 ; XI, 3 . 
p. 3 o, 55 (?) ; XXVII, 6. 

p. 8, 26; II, 1, 9, 4 ; V, 7 : 
XII, 4 ; XVIII, 9; XIX, 3 . 

XVIII, 9; XIX, 3 . 

îvIIJ“ïvH- n > ■ ; V, 7. 


!V. k \*/ ^ t > wty-hr ; p . 1 8 . 

"f J âju ubtt; p. 1 5. 

% ^ r (P our ^ r )’ 1, 2, 4 . 

XXXV. 

XXIV, 2, 3 ; XXX, 7. 

! JM 7 p- 58 - 

l + u 

| -j- | J 1 ^ -f | ^ imy-ldb, ht R (ni)imnt; 

p. 29. 

tVJL- XXX’ 1 - 

t"T»I A p- 39 . 

f ^ — hny-sw-lUy; XXVII, 3 . 

H- p- "• 


p- 8 - 

sic 

f ! P » ,T! imy-héhw ; p . 5 5 . 

tT— p- 3i - 
ITIE 1 n > 1/2. 

j - 1 1 1 1 1 1 imyw-idbw ; XVI, 6/7. 

\T'"7\ xxi, 3 , 9 ; xxiv, 6. 

w <2 III imyw-tpn; XXVI, 3 . 

™, 7 . 

ts-r:;,!» xxi, 9 /xxh, 

■» p. 62. 

1“"^^. P . 26. 

] /«MVA -=3 I 1 

i - * 0 in j imn-wnwt, Imn-wnwt’f ; 

p. 63 , 64 et cl. 65 (Cf. p. 62); 
III, 1/2; VII, 1/2; VIII, 1. 

<=> mu r tè p . 6 2 . 

| n 1 p. 3 1 . 

!“^Tir: p-**- 

|«-j xxxv. 

“ y- XXIII, 9 ; XXIV, 5 . 

| mnim 

| 1 # p. 2 1 . 

fti V, 6, 7, 9 ; VI, 1, -J, 3 , 5 . 
*a_:j imnty ; p* 47. 
f[ &u îmntt ; p . 1 5 . 

XXII, 6. 

p- 91 » 65 5 8 > 9; H*» 1, 

9 ; VIII, 1 ; XXIV, 1 ; XXVI, 8 ; XXXI, 
3 , 4 , XXXII, 6. 

^01 p. 68; XVI, 2. 


U 


| P — • itpt pour ipt(t') p. 2 4 cf. p. 72. 

Z* P- 8 > 33 ’ 4 7> 5 o, 67, 68; VII, 
6, 7; XV, 6; XVII, 1, 9. 

= P- 6 7 - 

p. 68; I, 2; II, 3 ; V, 3 ; VIII, 8; 
X, 6; XI, 1, 3 , 6; XVI, 5 ; XXVI, 6; 
XXIX, 9; XXXV, 2, 3 . 

sic 

l^^nn it(n)-l hty ; XI , 3 . 

sic 

^ p — X w )’/ >-swt; XI, 1, 6. 

!— JN<%>; p- 25 - 


■JL wm C C J> C r 

wy-, p. 5 9 . 
<2111 * < 2^11111 '• wy-fdw pwy 

XXXIV, 2 / 3 . 

^ p. 25 ; Cf. p. 5 o. 


<2 \\ 


<2 I I 


l wy-nm(t)\ p. 58 . 
— XXXV, 3 . 
1 <2 w ^ o c wy- hrt ; p. 58 . 

llin X, 5 / 6 . 

!11 P- 5 9 - 

xxxv. 

p. 3 9 ;XV, 6. 
m.VJ P- 25 , 7 3 (?). 
“.“MJ XXX ’7- 

; « « * ^ xix, 3. 

VI11 ’ 5 - 

ikM c ’y ; p- l2 - 


i 3 . 


p- 55 - 

n xxx ié 9 - 

nknrr^Tîii v, 8 . 

III, 6 ; X, 3 . 

mUl" 1 XX XI! , 8. 

~ * J e 7W ‘ bwt u ; p- i4 - 

ïï^-— j ‘p-skkw; 11 , 3 . 

p. 33 , 6i ; XVII, 8. 

ZlT—Z ~\ZZ'f dtè t’t’' xxii, 6/ 7 . 

^ï^" 1 P- 3 9 - 
P- 3 9 - 

Y • ni p. 3 g. 

fVmii V, 7 /8. 

P- 30. 

r:~~«T v,s. 

* 

p- i8 - 
p- a6 - 

1 p- 56 - 

)â.— P- 4 9 - 
J 1 1 wldty ; p. 3 o (1 ). 

m, “ i ira LL* " — w< irn ' 1 swl i 

ds-f ; IX, 9. 

>J — Ml p- 56 - 

\/ Ÿ (pour îîwt-hr ?); p. 62. 

\/ ^ | wpst ; p . 2 6 . 

^-M *** A wn u ; p- 9* 

e *• ; **® p. 21 , 63 , 64 , 65 ; 

II, 2, 6/7 ; 8, 9 ; III, 1 ; V, 2, 3 ; 
VII, 2 ; VIII, 1 ; X, 7, 8 ; XXIII, 7, 9. 



U 



80 )*+ 


^ * — * • i • i œnwt, b) n b’> 

R'; X, 8. 

t-H- wnmyt; p. 5 o. 

^ ~ ^ p. 68. 

™ J!V V, 2. 

*— -> 1 1 n i t iii ’ 

* — | wrt; p. 26. 

% Wsir; p. 3 o, 3 g, 48 , 54 , 6 1 , 64 , 
65 ; XVIII, 8, 9 ; XXI, 8/9 ; XXV, 4, 
5 ; XXVII, 5 ; XXIX, 5 , 8; XXXI, 4 . 

-ijftnor::: P . e. ; xxi, 8/9 . 

sic 

</f \ Wsir, h l wt 

ntr îmywt DwU; XXV, 5 . 


WdrSib; XVIII, 8, 9. 

sic 

1.“— S^!Tîli Wslr K> w ) - g iny- 

irw ; XXV, 5 / 6 . 


p- 31 

l( a • A 

1 1 - p- 


km ) ; XV, 6. 


3 9 


( wsrt n Itm, wsrt 


v, 7 . 

vrinBii p- 3 ». 

XVI, 2. 


pfciM*= Wy<; p. a 4 , 72. 


J 

4^5 ±¥ ! P- * 3 , 1 4 , 1 5 , 16, 24, 
26, 3 o, 36 , 39, 61, 64 , 65 , 68, 
7 4 ; I, 7, 8; II, 6; III, 3 ; IV, 2, 8; 
V, 1, 3 ; VI, 8; VIII, 5 , 6; IX, 4; 
X, 8 ; XI, 3 ; XIII, XIV, 9 ; XVI, 8 ; 
XVII, 5 , 6, 7, 8, 9; XVIII, 1, 6, 9; 
XIX, 3 ; XX, 4 , 8; XXI, 5 ; XXII, 1, 
4 ; XXIII, 2, 3 , 5 ; XXIV, 7, 8; XXV, 
3 ; XXVI, 1, 7, 8, 9; XXVII, 2, 4 ; 


XXVIII, 1, 4 , 9; XXIX, 3 , 9; XXX, 
3 , 4 , 8; XXXI, 8; XXXII, 9; XXXIII, 
5 ; XXXIV, 8. 

±V»*«Û J n > G - 

xix, 3. 

4 -V^xJ P- a4 - 

xxvi > 8 > 9; xxvh, 2. 

sic sic 

èj fVsir m irnnt ; p. 3 q. 

J ’ 8 / 9 - 

4-¥12 — JJ «»*»■#; XVII, 9. 

p. 16; X, 8 ; XXIX, 9 ; XXX, 8. 

-i-VÜM p- 34 - 

XXIX, 3 . 

4 -V P- 3 6. 

.*#HJ xxX’ 8 - 

J¥*N P.5.. 

^¥.n, ««•«•.* XIII. 
±¥^-H*rr; xvn, 5 , 6 . 
xvi, 8. 

xxiii, 3 . 

p. 68. 

4-V J J ; XVII, 7/8 ; xxv, 3. 

>wy; p. 3 o, 7/4. 

v 

¥«* è %( ? ); p- 7 4 - 

? 

bwhyt (var. : bhyt ); p. 68. 
J - — \ bny (var. : briwy); p. 67. 

JLHU bnw y ( var - : *®y)î p- 67 . 

J ^ ~ bhyt (var. : bwhyt ); p. 68. 

J-lUi P»«- 


( 81 - 


f m ^ pn-imnty ; VI, 2 / 3 , 5 . 

VI, a/8. 

JT'p'’' P- * 3 - 
ÏM — pn-wUyf; XXX, i. 
pn-Wnty; XV, 5 , 7. 

* J XXVI, 5 . 

f X' 3 P n n hm J <>•/’• XXXIV, 6. 

“IAJI pn n hyw ; V, 9 /VI, 1. 
■g | | ^ 1 * — pn-htpy hr irr*f; 

IX, 9 - 

, % =- 1 \ « ] pn-hpryœ ; XXX, 6 . 

pn-hnty-swttf ) 

VI, 5 / 6 . 

XXVI, 1, 2, 3 . 




ci 


= P- 8 - 

* -»«- | | josy . p . î 3 . 

iiijinin^vkkwi' 

^ 1 I-H^iii psdt slwtyw rkhyt; 

XXVIII, 3 / 4 . 


5 K 


/= m ht pour imy-ht ; p. 22. 

flIP'-j?)"' XXI, 6; XXIV, 9. 

w:-j mswty ; p. 20. 


XXXIV, 9. 

pour : mndt; XVI, 7. 

V V I V *** ! r 

\ \ I V p . 2a, 20. 

-JTIl JT 1 fl f+~~+\ W % (VA***, 1 

*1*1 -- P- *8. 

***** I ] ^5 p. 1 6. 

— XVIII, 4 / 5 , 6. 

p. 18 ; VIII, 9; IX, 1; XXXIV, 7. 


^ I ! P- 5l - 

P- 56 - 

u. 5 1, j nwt y > p- 91 - 

ZÜEJ p- iZi ’ 3i ’ 35 ? IX > 6/7; xii, 

3 ; XIII; XXII, 9. 

* * ' — ■ Nwt; p. 55 , 67, 68, 7 4 ; VII, 

7; XVI, 7. 

* * ' — p. 67. 

— ,!,T XXVII, 6. 

U p. 31 , 48 . 

nmyw ; XXXIV, i. 
ÏIVII ^ nmyt; p. 59. 

«. *■ 

p - i4 - 

ayî/SZï p - 2o - 

ZM* 1 P- 6 7 - 
p- 3 . 

ra "t ^ P- "• 
m À!t!S^ P- 1 9 ’ 33 - 3 7- 
p. 44 , 45 . 

p - 5o - 

| p. 2 6. 

^ g ^ ns(r)ty, ns(r)wty; p. 56 . 

Ht p- 68 ; VIII, 8; X, 9; XI, 5 ; XX, 9 ; 
XXV, 2 ; XXX, 4 ; XXXIV, 3 . 

1 1 


— «.( 82 )**— 


^ J J pour : ntr 'i ; XIX, 6. 


HJ JL Z xvm, 3. 


HJ!L_ p- 68, 7 3 > 7 4 ; !» 3 ; n > o; 
III, 5 ; V, 4 / 5 ; VII, 1, 5 , 9; IX, 6; 
X, 2; XVI, 5 , 6; XIII; XIV, 8; XV, 
8 ; XVI, 5 ; XVII, 2, 4 ; XVIII, 5 ; XX, 
3 , 7; XXI, 1 ; XXII, 2, 9; XXIII, 9; 
XXIV, 1, 3 , 4 ; XXV, i, 4 ; XXVI, 4 , 
6; XXVII, 3 ; XXX, 2; XXXII, 3 ; 
XXXIV, 9. 



ntr pn nty 


dy/'wyfl XVIII, a/ 3 . 

XXXV, a. 

XXVI, 7/8. 

* ntrw 

m vmyw ht Wsir SI h; XVIII, 8. 


n:vkk.z^\r*ni xxv ^- 
.l'-çkvz-:!" 1 x ™> */*. 
nn— 

XXVIII, 3 , 4 . 


n:~zc:r;*HJ xxx iv, 7 - 

ntrwy wrœy c ’> my ( ? ) 


XVI, 9. 

H! T \i ntr y t; XIX > 3 ; xxv, 1; xxxiv, 4. 
nzH-i, 1 , xi > a > 7; xii, 5 ; xiii, 


XXXII, 5 . 

ntrwt hnywt Idbw ; 

XIII. 


XI, 7. 

XI, a. 

l=M7ii3rVMÂlt « k , nlrwl 

ssmw(t) Imyw idbw; XIII. 


XII > 5 - 

P- 68 ; I, 9 ; XVI, 3 ; XIX, 
2 / 3 ; XXII, 9; XXXIV, 2. 

*rn- p- 5 °- 

Ti P- 9 ’ l4 > *6» 3 9 > 46 , 49, 54 , 
63 , 64 , 65 , 67, 68, 69, 71, 72, 
74; I, 5 ; II, 3 , 5 , 6, 7, 9 (?); 
IV, 7, 9; V, 6; VI, 6, 7; VII, 4 ; 
VIII, 4 ; IX, 3 ; X, 7, 8 ; XI, 9 ; XII, 
1, 2, 4 , 9; XIII; XIV, 3 , 4 ; XV, 6; 
XVI, 2, 3 ; XVII, 1, 5 , 7; XVIII, 1, 
2,8; XXV, 5 , 9 ; XXVI, 3 , 7 ; XXVII, 
3 , 5 , 9; XXVIII, 1, 3 , 8, 9 ; XXIX, 
1, 6, 9; XXXI, 1, 5 ; XXXII, 4 , 6/7; 
XXXIII, 3 ; XXXIV, 7 ; XXXV. 

XXVIII, 3 , 4 , 7, 8. 

ra 

p- a6 - 

m VI, 1. 


tp, sîw hlwt; p. 7. 

fkM: hîyty; p. 2 5 , 7 3 . 

p. 25 , 73. 

f k — H" v d y ; p- 3 9 - 

I J PT p- 5a - 

l<"> e "iflA. pour hflw; XV, 2. 

+ W w X M >}n; IX, 1. 

p- 4 9 - 

ZM p- 5o - 


— «.( 83 > 


P- ‘ 3 . 

«*=#-*- hry-mwt’s[?)\ XXVII, 9. 
r— | p j ^ hry-hskw ; p. 55 . 

XLL— “’XZ"— hry-sst’wf; V, 
6/7. 

^ hryw-rwdw ; p. 36. 

^ ^ hry(t) stlt'S ; p. 64, 65. 

hrty ; p. 62. 

^Hr; p. 8, 24. 

'Ir xiii. 

hr-wy (?) -, p. 4 7 . 

P- l6 ‘ 

P- 9Ô - 

-.11 m p. 3 1 , 55, 78; XVII, 2. 

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| P ^ hsk ; p . 5 5 . 

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| jj * * htm-wnw(t ) ; p. 2 1 . 

p. 6 1 ; htm-b’w : XXIX, 
3. 

yzT p- 6 °- 

UfcH. ^ 1 1 1 p. 60, 64; XX, 1. 

p- 15 - 

p. 68; XII, 2. 


•J — M- p- 58 - 

p. 18, 62. 

i P- 8 > l4 ’ l6 7 a4 > 33 , 46 , 
54 , 72 (-=- [sic /] ) ; XVII, 9 ; XXX, 2 ; 
XXXIV, 7. 


p. 54 . 

$=HJ m HI > 5 / 6 ; XXX > 8 ihprw) ; 
XXXIII, 4 ; XXXIV, 7 (?). 

!!*= p- i6 - 

*• , 7 ; p. 56 ; XXI, 4 ; XXII, 4/5 ; XXIV, 
7 ; XXXI, 4 ; XXXII, 2, 6. 
•r^mZTi XXXII, 6. 

îr^!^-ffïîiZ!“Z XXXI > 4 - 
p- 36 - 
x ^s, 7 . 

riïhZ! = Z xxvi, 9 /xxvii, 1. 

| | ht R\ îyt ; p. 1 4 . 


hit; hlwt; p. 7,9, 
12, 1 3 , i 4 , 1 5 , 16, 25 , 3 o, 3 g, 
45 , 48 , 4 9 , 54 , 55 , 60, 61, 64 , 
68, 73, 74 ; I, 1, 2, 5 ; II, 2, 3 ; 
III, 3 , 5 , 6, 7’ 9 ’ 4 > 7» 9 » 

V, 3 , 6, 7, 8, 9 ; VI, 1, 2, 3 , 6 ; 
VII, 4 , 6, 7; IX, 6, 7, 8, 9; X, 
1, 2, 3 , 7; XI, 1, 2, 4 , 6; XIV, 1, 
6; XV, 2, 3, 5, 6; XVII, 4 ; XVIII, 
!, 4 , 7, 9; XIX, 1; XX, 5 , 8/9; 
XXI, 1, 2, 5 , 8; XXII, 1, 9; XXIII, 
1, 2, 9; XXIV, 3 , 4 , 5 , 8; XXV, 3 , 
4 , 5 , 6, 9; XXVI, 2, 5 ; XXVII, 3 , 
4, 9; XXVIII, 2, 4 ; XXIX, 2, 4 / 5 , 
7, 8; XXXI, 6, 9; XXXII, 2, 7; 
XXXIII 5, 8; XXXIV, 4 , 8. 

^ iï h’t-’,st-mt; p. 48 . 

^ f • hU imy K ; p. 9. 

- * \ $/ (s,c) hit in(pw) ; p. 55 . 

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^ V*1J 1, 5. 

|*«m hit Hr; p. 48 . 

P- 54 . 
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P- 89. 54 , 6,. 

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XXIV, 3 . 

XXII, 9; XXIII, 2. 
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^ V "i ut ^ ^ » p. 55 . 

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^ 7 * !,!*=“- XXXII, 7 . 

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^ hlwt Wslr; XXV, 4. 


X, 1. 

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XXIII, 1. 

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XXI, 1, a; XXIV, 4 , 5 . 


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- * ^ M ra ; Tt P- kà, 

45 , 60; XXVIII, 5 ; XXIX, 5 ; XXXII, 
7 (stlyt, * U-rkh ), 8; XXXIII, 3 / 4 , 4 , 
5 , 7 - 

sic 

“ 8=3 1 J ir- > ( y)t-hr ; XXXV, 3 . 

stU(?); XXV, 2. 

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'kMH-V t \mfiy (var : gmhy) ; 

p. 68. 

p. 5 i. 

- M-" P- 3 9 - 


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smr, gmhy (var : klmhy) ; p. 68. 

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XXX, 7 . 


J p.a 4 , 6 i ; 72; IX, 6; XII, 3 . 


XXXIII, 8 ; (voir fwt) ; 

- ^ ! mû to(tyirw ; P . 2 1 . 

• . tp (tête de Râ) ; XXVI, 3 ; XXVII, 4 . 

• ' • ' J P- 29, 67 ; XV, 6. 

• ■ II m XV, 3 ; XXV, 1 . 

• ■ Il m jf ~ XXV, 1 . 

J P- 9 9 - 

• ■ j ^ - m XV, 3 . 


_ , - p. i 4 , 3 o, 54 . 

# ^ pour //mrV. 

* - . J \ T _ *“ -= 

VII, 6. 


*= ^ ^8= tyt; p. i 4 (voir : ht-R'...). 

s=es=J toi; V, 4 (wt); IX, 7 (toi) ; 
XXV, 6 (toi) ; XXVI, 9 (twt) ; XXIX, 
4 (toi); 6 (twt); XXXI, 3 (toi); XXXIII, 
8 (to). Voir tw(t). 

sic 

«y c s'w imnty ; XXV, 6/7. 


jIT" p- 3a - 

A P- a8 - 

* kMi* 1 p- i4 - 

p- 3 - 

pour : dwlyt; p. 24 , 72 (*[^) 
dwUt (?). 

*n-.n XXXI, 5. 

XXIII > 3 - 
P- l5 - 

^ p. 58. 


^ f dbl-hr ; p. 62. 
p. 46 , 52 . 



p. 73 (homme et femme), 
p. 26. 


LECTURES DOUTEUSES 

^ i • hrj-nwh (?) ; p. 1 4 . 

^h>t-fdw’,fR'(?); p. l 4 . 

. ^ x (espace) •£= <=- 1 sdt m nsr (?) ; 

p. 5 g. 

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Psdt (?) st; XI, 3 . 


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Imprimé en Égypte